Okoumé
Okoumé : Okoumé (1997)

1. Le bruit des origines
Mondialisation perte d'identité
Paranoïa d'un monde boulversé
Fin de siècle oblige on a tous le vertige
Pour savoir où l'on va
Faut savoir par où on est allé
Pour éviter les faux pas
Faut cesser d'ignorer
C'est le cri d'un peuple
C'est le bruit des origines
C'est le moment c'est l'heure
De retrouver nos racines
Globalisation extension des marchés
On tue la terre à force de l'exploiter
Plaie ouverte trop vive
On vogue à la dérive
Pour savoir où l'on va
Faut savoir par où on est allé
Pour éviter les faux pas
Faut cesser d'ignorer
C'est le cri d'un peuple
C'est le bruit des origines
C'est le moment c'est l'heure
De retrouver nos racines
Conscientisation volonté de changer
Ne pas attendre c'est à nous de bouger
Fin de siècle oblige
C'est vers quoi on se dirige
Pour savoir où l'on va
Faut savoir par où on est allé
Pour éviter les faux pas
Faut cesser d'ignorer
C'est le cri d'un peuple
C'est le bruit des origines
C'est le moment c'est l'heure
De retrouver nos racines
Paranoïa d'un monde boulversé
Fin de siècle oblige on a tous le vertige
Pour savoir où l'on va
Faut savoir par où on est allé
Pour éviter les faux pas
Faut cesser d'ignorer
C'est le cri d'un peuple
C'est le bruit des origines
C'est le moment c'est l'heure
De retrouver nos racines
Globalisation extension des marchés
On tue la terre à force de l'exploiter
Plaie ouverte trop vive
On vogue à la dérive
Pour savoir où l'on va
Faut savoir par où on est allé
Pour éviter les faux pas
Faut cesser d'ignorer
C'est le cri d'un peuple
C'est le bruit des origines
C'est le moment c'est l'heure
De retrouver nos racines
Conscientisation volonté de changer
Ne pas attendre c'est à nous de bouger
Fin de siècle oblige
C'est vers quoi on se dirige
Pour savoir où l'on va
Faut savoir par où on est allé
Pour éviter les faux pas
Faut cesser d'ignorer
C'est le cri d'un peuple
C'est le bruit des origines
C'est le moment c'est l'heure
De retrouver nos racines
2. Dis-moi pas ça
Pour les choses qu'il nous reste à vivre
Je veux qu'notre histoire soit folle
Comme dans les livres
On peut s'aimer comme des perdus
Sans trop penser qu'on se reverra
Peut-être pus
Mais si c'est vrai que tu t'en vas
J'te jure je t'oublierai pas
On peut passer des nuits entières
Je veux qu'notre histoire soit folle
Comme dans les livres
On peut s'aimer comme des perdus
Sans trop penser qu'on se reverra
Peut-être pus
Mais si c'est vrai que tu t'en vas
J'te jure je t'oublierai pas
On peut passer des nuits entières
3. A l'enfant que j'aurai
Je t'écris quelques phrases toi l'enfant que j'aurai
Je sais que c'est bizarre mais j'ai le goût de te parler
Parce que quand tu seras là j'aurai peut-être pas le courage
De te raconter le vie comme le ferait un vieux sage
En arrivant au monde tu seras faible et petit
Le plus clair de ton temps tu le passeras au lit
Tu vas teter ta mère pousser quelques petits rots
Te barrer les pieds partout pis tomber dans garnottes
Mais un jour comme ça surtout m'en veux pas trop
Faudra que t'ailles à l'école avec les autres marmots
Tu te feras crier des noms étirer tes bretelles
Y'aura toujours un con pour briser tes bébelles
Je sais que c'est bizarre mais j'ai le goût de te parler
Parce que quand tu seras là j'aurai peut-être pas le courage
De te raconter le vie comme le ferait un vieux sage
En arrivant au monde tu seras faible et petit
Le plus clair de ton temps tu le passeras au lit
Tu vas teter ta mère pousser quelques petits rots
Te barrer les pieds partout pis tomber dans garnottes
Mais un jour comme ça surtout m'en veux pas trop
Faudra que t'ailles à l'école avec les autres marmots
Tu te feras crier des noms étirer tes bretelles
Y'aura toujours un con pour briser tes bébelles
4. La mer à boire
Barman à boire
Apporte-moi la mer
Car ce soir
Je pars en galère
J'viens de recevoir
Le boss d'la société
Qui venait voir
Ceux qui seraient coupés
Il a parlé de fusion
Et de rentabilité
Et puis qu'notre division
Serait bientôt fermée
Mais là j'ai appris
Par la voie de la télé
Apporte-moi la mer
Car ce soir
Je pars en galère
J'viens de recevoir
Le boss d'la société
Qui venait voir
Ceux qui seraient coupés
Il a parlé de fusion
Et de rentabilité
Et puis qu'notre division
Serait bientôt fermée
Mais là j'ai appris
Par la voie de la télé
5. La lune pleure
La lune pleure et dans son coeur la folie
De reprendre sa vie changer ce pays en oubli
Quand elle s'endort elle rêve encore d'étrangers
Il est trop tard pour la juger elle est tombée dans le guêpier
Alors elle dit tout va bien
Elle n'a pas peur de s'enfoncer plus loin
Alors elle pleure et dans ses yeux
Une lueur plus brûlante que le feu
Son passé un peu chambardé lui saute au nez
Elle ne peut même plus respirer l'air qu'on lui a donné
Trois jours plus tard elle tient encore son ennui
Elle s'est caché dedans sa voûte aux parois fatiguées
Alors elle dit tout va bien
Elle n'a pas peur de s'enfoncer plus loin
Alors elle pleure et dans ses yeux
Une lueur plus brûlante que le feu
Plus le temps passe plus elle vieillit elle aussi
Sa vie se passe comme un glacier dont la fonte est précipiter
Alors elle dit tout va bien
Elle n'a pas peur de s'enfoncer plus loin
Alors elle pleure et dans ses yeux
Une lueur plus brûlante que le feu
De reprendre sa vie changer ce pays en oubli
Quand elle s'endort elle rêve encore d'étrangers
Il est trop tard pour la juger elle est tombée dans le guêpier
Alors elle dit tout va bien
Elle n'a pas peur de s'enfoncer plus loin
Alors elle pleure et dans ses yeux
Une lueur plus brûlante que le feu
Son passé un peu chambardé lui saute au nez
Elle ne peut même plus respirer l'air qu'on lui a donné
Trois jours plus tard elle tient encore son ennui
Elle s'est caché dedans sa voûte aux parois fatiguées
Alors elle dit tout va bien
Elle n'a pas peur de s'enfoncer plus loin
Alors elle pleure et dans ses yeux
Une lueur plus brûlante que le feu
Plus le temps passe plus elle vieillit elle aussi
Sa vie se passe comme un glacier dont la fonte est précipiter
Alors elle dit tout va bien
Elle n'a pas peur de s'enfoncer plus loin
Alors elle pleure et dans ses yeux
Une lueur plus brûlante que le feu
6. Europe
On étirait les nuits
On s'inventait des jeux
Nichés au fond du lit
Bien collés tous les deux
On s'avouait parfois
Des secrets délicieux
De gestes maladroits
On nourrissait le feu
Qui nous poussait à faire
Les plus belles folies
Remuer ciel et terre
On s'inventait des jeux
Nichés au fond du lit
Bien collés tous les deux
On s'avouait parfois
Des secrets délicieux
De gestes maladroits
On nourrissait le feu
Qui nous poussait à faire
Les plus belles folies
Remuer ciel et terre
7. Mes idées courent
Dans le dédale des villes
Il y a un théâtre qui se joue en silence
Celui de mon exil
Et d'une fin de crise d'adolescence
Perdu au fond de moi
Au fond d'un bar j'me fais du cinéma
J'pense que j'réfléchis trop
Ou pas assez ou qu'j'ai pas les bons mots
J'me dis souvent combien c'est dur
D'apprivoiser ce que m'entoure
Dans ma tête rien n'est vraiment sûr
Il n'y a qu'un tas d'idées qui courent
Souvent les gens me disent
Tiens-toi bien droit fais pas trop de bêtises
Pis fais donc comme tout le monde
Trouve-toi une job un appart et une blonde
J'me dis souvent combien c'est dur
D'apprivoiser ce qui m'entoure
Dans ma tête rien n'est vraiment sûr
Il n'y a qu'un tas d'idées qui courent
Je veux pas m'installer
Sous le ciel morne d'une ville préfabriquée
J'veux parcourir la terre
Quitte à souffrir de faim et de misère
J'me dis souvent combien c'est dur
D'apprivoiser ce qui m'entoure
Dans ma tête rien n'est vraiment sûr
Il n'y a qu'un tas d'idées qui courent
Il y a un théâtre qui se joue en silence
Celui de mon exil
Et d'une fin de crise d'adolescence
Perdu au fond de moi
Au fond d'un bar j'me fais du cinéma
J'pense que j'réfléchis trop
Ou pas assez ou qu'j'ai pas les bons mots
J'me dis souvent combien c'est dur
D'apprivoiser ce que m'entoure
Dans ma tête rien n'est vraiment sûr
Il n'y a qu'un tas d'idées qui courent
Souvent les gens me disent
Tiens-toi bien droit fais pas trop de bêtises
Pis fais donc comme tout le monde
Trouve-toi une job un appart et une blonde
J'me dis souvent combien c'est dur
D'apprivoiser ce qui m'entoure
Dans ma tête rien n'est vraiment sûr
Il n'y a qu'un tas d'idées qui courent
Je veux pas m'installer
Sous le ciel morne d'une ville préfabriquée
J'veux parcourir la terre
Quitte à souffrir de faim et de misère
J'me dis souvent combien c'est dur
D'apprivoiser ce qui m'entoure
Dans ma tête rien n'est vraiment sûr
Il n'y a qu'un tas d'idées qui courent
8. Mr. Bigshot
Dis-moi ce que tu vois
Dis-moi ce qui se passe
Quand tu claques des doigts
Et que les gens se tassent
Faut-il que tu sois à ce point égoïste
Ou simplement le roi
D'un monde capitaliste
Hais-tu tant les lois
Que tu nous imposes
En écrasant chaque fois
Ceux qui de rage explosent
Et qui élèvent la voix
Dénonçant les manoeuvres
Toi et toute la mafia
toi et tes bras de pieuvre
Mr. Bigshot ton empire
Fonctionne selon tes désirs
Mais ton jeu est mis à jour
Se peut-il que t'aies manqué d'amour
Aimes-tu tant la vie que tu déclenches des guerres
En vendant des fusils aux deux bords des frontières
Et pour plus de profit t'envoies tes militaires
Pour la démocratie
Pour rassurer la terre
Mr. Bigshot ton empire
Fonctionne selon tes désirs
Mais ton jeu est mis à jour
Se peut-il que t'aies manqué d'amour
Dis-moi pour quelle raison tu t'es enfermé
Ta vie est une prison de cellules dorées
Avec tes gardes du corps tes missiles tes armées
Trop de gens te veulent mort adieu tranquillité
Mr. Bigshot ton empire
Fonctionne selon tes désirs
Mais ton jeu est mis à jour
Se peut-il que t'aies failli
Mr. Bigshot ton empire
S'écroule le temps de le dire
Pour une poignée de vautours
Tu seras bientôt le plat du jour
Dis-moi ce qui se passe
Quand tu claques des doigts
Et que les gens se tassent
Faut-il que tu sois à ce point égoïste
Ou simplement le roi
D'un monde capitaliste
Hais-tu tant les lois
Que tu nous imposes
En écrasant chaque fois
Ceux qui de rage explosent
Et qui élèvent la voix
Dénonçant les manoeuvres
Toi et toute la mafia
toi et tes bras de pieuvre
Mr. Bigshot ton empire
Fonctionne selon tes désirs
Mais ton jeu est mis à jour
Se peut-il que t'aies manqué d'amour
Aimes-tu tant la vie que tu déclenches des guerres
En vendant des fusils aux deux bords des frontières
Et pour plus de profit t'envoies tes militaires
Pour la démocratie
Pour rassurer la terre
Mr. Bigshot ton empire
Fonctionne selon tes désirs
Mais ton jeu est mis à jour
Se peut-il que t'aies manqué d'amour
Dis-moi pour quelle raison tu t'es enfermé
Ta vie est une prison de cellules dorées
Avec tes gardes du corps tes missiles tes armées
Trop de gens te veulent mort adieu tranquillité
Mr. Bigshot ton empire
Fonctionne selon tes désirs
Mais ton jeu est mis à jour
Se peut-il que t'aies failli
Mr. Bigshot ton empire
S'écroule le temps de le dire
Pour une poignée de vautours
Tu seras bientôt le plat du jour
9. Reste
Parmi les océans si perdus
J'ai été retenus solitaire et déçu
Entouré de forêts contrastées
Mon silence s'est noyé
Dans cette peine comprimée viens m'aider
Elle va et vient comme une journée
Sans cogner ni frapper pour rester à perpétuité
Oui je sais je ne pourrai t'empêcher
D'aller où tu dois aller vaut mieux descendre
Que monter j'ai rêver
Je dors toujours un peu éveillé
Peut-être à cause de mes journées
Qui ressortent du calendrier
Brisé
Isolé dans une prison de chêne
Ton âme est dans ma peine un agneau dans la plaine
Une goutte de chair dans nos oublis comme la nuit
J'ai été retenus solitaire et déçu
Entouré de forêts contrastées
Mon silence s'est noyé
Dans cette peine comprimée viens m'aider
Elle va et vient comme une journée
Sans cogner ni frapper pour rester à perpétuité
Oui je sais je ne pourrai t'empêcher
D'aller où tu dois aller vaut mieux descendre
Que monter j'ai rêver
Je dors toujours un peu éveillé
Peut-être à cause de mes journées
Qui ressortent du calendrier
Brisé
Isolé dans une prison de chêne
Ton âme est dans ma peine un agneau dans la plaine
Une goutte de chair dans nos oublis comme la nuit
10. La belle et l'Anglais
Sur un archipel
Balayé par le vent de la mer
De la mer
Vivait une belle
Veuve depuis cinq ans par la guerre
Par la guerre
Un soir de janvier
Elle entendit frapper à sa porte
Balayé par le vent de la mer
De la mer
Vivait une belle
Veuve depuis cinq ans par la guerre
Par la guerre
Un soir de janvier
Elle entendit frapper à sa porte
11. Assassin
Y'a quelque chose qui brûle
Au creux de ta main
Ton fusil qui hurle
Ton cri d'assassin
Et toi t'appelles ça
Un crime passionnel
De descendre le gars
Qui a couché avec elle
Au creux de ta main
Ton fusil qui hurle
Ton cri d'assassin
Et toi t'appelles ça
Un crime passionnel
De descendre le gars
Qui a couché avec elle
12. Nostradamus
J'veux plus m'endormir
Pour faire des cauchemars
Qui tracent mon avenir
Et mon désespoir
J'veux plus m'envoler
Jusqu'en l'an deux mille
Pour voir exploser
Des centaines de villes
Pour faire des cauchemars
Qui tracent mon avenir
Et mon désespoir
J'veux plus m'envoler
Jusqu'en l'an deux mille
Pour voir exploser
Des centaines de villes