Lyrics v5

Lyrics - Paroles de chansons

Des milliers de paroles de chansons (lyrics), albums complets et pochettes (covers) des albums

Francis Cabrel

1. Petite Marie
Petite Marie, je parle de toi
Parce qu'avec ta petite voix
Tes petites manies, tu as versé sur ma vie
Des milliers de roses
Petite furie, je me bats pour toi
Pour que dans dix mille ans de ça
On se retrouve à l'abri, sous un ciel aussi joli
Que des milliers de roses

Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D'un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois

De leur amour plus bleu que le ciel autour
Petite Marie, je t'attends transi
Sous une tuile de ton toit
Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade
Que j'avais écrite pour toi

Petite furie, tu dis que la vie
C'est une bague à chaque doigt
Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides
Et mes yeux pleurent de froid

Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D'un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour

Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m'entends-tu ?
Je n'attends plus que toi pour partir...
Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m'entends-tu ?
Je n'attends plus que toi pour partir...

Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D'un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
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2. Les murs de poussière
Il rêvait d'une ville étrangère
Une ville de filles et de jeux
Il voulait vivre d'autres manières
Dans un autre milieu
Il rêvait sur son chemin de pierres
"Je partirai demain, si je veux
J'ai la force qu'il faut pour le faire
Et j'irai trouver mieux"

Il voulait trouver mieux
Que son lopin de terre
Que son vieil arbre tordu au milieu
Trouver mieux que la douce lumière du soir
Près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Le soleil sur les murs de poussière
Il voulait trouver mieux...

Il a fait tout le tour de la terre
Il a même demandé à Dieu
Il a fait tout l'amour de la terre
Il n'a pas trouvé mieux

Il a croisé les rois de naguère
Tout drapés de diamants et de feu
Mais dans les châteaux des rois de naguère
Il n'a pas trouvé mieux...

Il n'a pas trouvé mieux
Que son lopin de terre
Que son vieil arbre tordu au milieu
Trouver mieux que la douce lumière du soir
Près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Le soleil sur les murs de poussière
Il n'a pas trouvé mieux...

Il a dit "Je retourne en arrière
Je n'ai pas trouvé ce que je veux"
Il a dit "Je retourne en arrière"
Il s'est brûlé les yeux

Il s'est brûlé les yeux
Sur son lopin de terre
Sur son vieil arbre tordu au milieu
Aux reflets de la douce lumière du soir
Près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Au soleil sur les murs de poussière
Il s'est brûlé les yeux (x 3)
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3. Je l'aime à mourir
Moi je n'étais rien,
Mais voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits,
Je l'aime à mourir.

Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira,
Elle n'aura qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire,
Pour tout reconstruire.

Je l'aime à mourir.

Elle a gommé les chiffres
Des horloges du quartier,
Elle a fait de ma vie
Des cocottes en papier,
Des éclats de rires.

Elle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel,
Et nous les traversons
A chaque fois qu'elle
Ne veut pas dormir,
Ne veut pas dormir.

Je l'aime à mourir.

Elle a dû faire toutes les guerres,
Pour être si forte aujourd'hui,
Elle a dû faire toutes les guerres,
De la vie, et l'amour aussi.

Elle vit de son mieux
Son rêve d'opaline,
Elle danse au milieu
des forêts qu'elle dessine,

Je l'aime à mourir.

Elle porte des rubans
qu'elle laisse s'envoler,
Elle me chante souvent
que j'ai tort d'essayer
De les retenir,
De les retenir,

Je l'aime à mourir.

Pour monter dans sa grotte
Cachée sous les toits,
Je dois clouer des notes
A ses sabots de bois,

Je l'aime à mourir.

Je dois juste m'asseoir,
Je ne dois pas parler,
Je ne dois rien vouloir,
Je dois juste essayer
De lui appartenir,
De lui appartenir,

Je l'aime à mourir.
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4. C'était l'hiver
Elle disait: "j'ai déjà trop marché,
mon coeur est déjà trop lourd de secrets,
trop lourd de peines".
Elle disait: "je ne continue plus,
ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu,
c'est plus la peine".

Elle disait que vivre était cruel,
Elle ne croyait plus au soleil,
Ni aux silences des églises.
Même mes sourires lui faisaient peur,
C'était l'hiver dans le fond de son coeur.

Le vent n'a jamais été plus froid,
La pluie plus violente que ce soir-là,
Le soir de ses vingt ans,
Le soir où elle a éteint le feu,
Derrière la façade de ses yeux,
Dans un éclair blanc.

Elle a sûrement rejoint le ciel,
Elle brille à côté du soleil,
Comme les nouvelles églises.
Mais si depuis ce soir-là je pleure,
C'est qu'il fait froid
Dans le fond de mon coeur.
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5. La dame de Haute-Savoie
Quand je serai fatigué
De sourire à ces gens qui m'écrasent
Quand je serai fatigué
De leur dire toujours les mêmes phrases
Quand leurs mots voleront en éclats
Quand il n'y aura plus que des murs en face de moi
J'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie

Quand je serai fatigué
D'avancer dans les brumes d'un rêve
Quand je serai fatigué
D'un métier où tu marches où tu crèves

Lorsque demain ne m'apportera
Que les cris inhumains d'une meute aux abois
J'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie

Y'a des étoiles qui courent
Dans la neige autour
De son chalet de bois
Y'a des guirlandes qui pendent du toit

Et la nuit descend
Sur les sapins blancs
Juste quand elle frappe des doigts

Quand j'aurai tout donné
Tout écrit, quand je n'aurai plus ma place
Au lieu de me jeter
Sur le premier Jésus-Christ qui passe

Je prendrai ma guitare avec moi
Et peut-être mon chien
S'il est encore là
Et j'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie
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6. Je pense encore à toi
Je suis entré dans l'église
Et je n'y ai vu personne
Que le regard éteint du plâtre des statues
Je connais un endroit où il n'y a rien au-dessus
Je pense encore à toi.

J'aurais dû me méfier des vents qui tourbillonnent
De ces pierres qui taillent cachées sous l'eau qui dort
De ces bouts de ruisseaux qui deviennent des ports

Je pense encore à toi.

On m'avait dit que tout s'efface
Heureusement que le temps passe
J'aurai appris qu'il faut longtemps
Mais le temps passe, heureusement, heureusement.

J'ai croisé le mendiant qui a perdu sa route
Dans mon manteau de pluie je lui ressemble un peu
Et puis j'ai ton image plantée dans les yeux

Je pense encore à toi.
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7. Il faudra leur dire
Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment
Si les enfants sont tous les mêmes
Alors il faudra leur dire
C'est comme des parfums qu'on respire

Juste un regard
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire

Puisqu'on vit dans la même lumière
Même s'il y a des couleurs qu'ils préfèrent
Nous on voudrait leur dire
C'est comme des parfums qu'on respire

Juste un regard
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire

Juste un peu plus d'amour encore
Pour moins de larmes
Pour moins de vides
Pour moins d'hiver

Puisqu'on vit dans les creux d'un rêve
Avant que l'amour ne touche nos lèvres
Nous on voudrait leur dire
Les mots qu'on reçoit

C'est comme des parfums qu'on respire
Il faudra leur dire
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire

Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment
Si les enfants sont tous les mêmes
Alors, il faudra leur dire
Les mots qu'on reçoit
C'est comme des parfums qu'on respire
Il faudra leur dire
Facile à faire
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8. Question d'équilibre
Je suis tout seul ce soir
J'ai les bras collés au comptoir
J'ai les pieds en bas dans la poussière
La tête là-haut dans le brouillard
Dans tous les couloirs
J'ai cru revoir les courbes de ton corps
Dans toutes les salles des aérogares
Dans toutes les cales des navires du port

chorus :
J'ai besoin de toi pour vivre
C'est une question d'équilibre
Quand t'es partie ça m'a coupé les ailes
Depuis le plancher m'appelle
Le plancher m'appelle

Faut pas m'en vouloir
J'suis pas en état de te revoir
J'ai laissé toutes les larmes de mon corps
Dans le ruisseau en bas du trottoir

Et tous les autres m'agacent
Ceux qui parlent haut, ceux qui parlent fort
Je ne vois que toi dans les grandes glaces
Entre les bouteilles de "Southern Confort"

chorus

Encore un verre
Après je me couche par terre
Je veux dormir en essayant de croire
Que c'est un de tes regards
Mais tous les autres m'agacent...
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9. La fille qui m'accompagne
Elle parle comme l'eau des fontaines
Comme les matins sur la montagne
Elle a les yeux presque aussi clairs
Que les murs blancs du fond de l'Espagne

Le bleu nuit de ses rêves m'attire
Même si elle connaît les mots qui déchirent
J'ai promis de ne jamais mentir
A la fille qui m'accompagne

Au fond de son jeu de miroir
Elle a emprisonné mon image
Et même quand je suis loin le soir
Elle pose ses mains sur mon visage

J'ai brûlé tous mes vieux souvenirs
Depuis qu'elle a mon coeur en point de mire
Et je garde mes nouvelles images
Pour la fille avec qui je voyage

On s'est juré les mots des enfants modèles
On se tiendra toujours loin des tourbillons géants
Elle prendra jamais mon coeur pour un hôtel
Je dirai les mots qu'elle attend

Elle sait des îles auxquelles je pense
Et l'autre moitié de mes secrets
Je sais qu'une autre nuit s'avance
Lorsque j'entends glisser ses colliers

Un jour je bâtirai un empire
Avec tous nos instants de plaisir
Pour que plus jamais rien ne m'éloigne
De la fille qui m'accompagne

On s'est juré les mots des enfants modèles
On se tiendra toujours loin des tourbillons géants
Je prendrai jamais son coeur pour un hôtel
Elle dira les mots que j'attends

Elle sait les îles auxquelles je pense
Et l'autre moitié de mes délires
Elle sait déjà qu'entre elle et moi
Plus y'a d'espace et moins je respire
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10. Répondez-moi
Je vis dans une maison sans balcon, sans toiture
Où y'a même pas d'abeilles sur les pots de confiture
Y'a même pas d'oiseaux, même pas la nature
C'est même pas une maison

J'ai laissé en passant quelques mots sur le mur
Du couloir qui descend au parking des voitures
Quelques mots pour les grands
Même pas des injures
Si quelqu'un les entend

Répondez-moi
Répondez-moi

Mon coeur a peur d'être emmuré entre vos tours de glace
Condamné au bruit des camions qui passent
Lui qui rêvait de champs d'étoiles, de colliers de jonquilles
Pour accrocher aux épaules des filles

Mais le matin vous entraîne en courant vers vos habitudes
Et le soir, votre forêt d'antennes est branchée sur la solitude
Et que brille la lune pleine
Que souffle le vent du sud
Vous, vous n'entendez pas

Et moi, je vois passer vos chiens superbes aux yeux de glace
Portés sur des coussins que les maîtres embrassent
Pour s'effleurer la main, il faut des mots de passe
Pour s'effleurer la main

Répondez-moi
Répondez-moi

Mon coeur a peur de s'enliser dans aussi peu d'espace
Condamné au bruit des camions qui passent
Lui qui rêvait de champs d'étoiles et de pluie de jonquilles
Pour s'abriter aux épaules des filles

Mais la dernière des fées cherche sa baguette magique
Mon ami, le ruisseau dort dans une bouteille en plastique
Les saisons se sont arrêtées aux pieds des arbres synthétiques
Il n'y a plus que moi

Et moi, je vis dans ma maison sans balcon, sans toiture
Où y'a même pas d'abeilles sur les pots de confiture
Y'a même pas d'oiseaux, même pas dans la nature
C'est même pas une maison.
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11. L'encre de tes yeux
Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.
Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
A trop vouloir te regarder,
J'en oubliais les miennes

On rêvait de Venise et de liberté
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
C'est ton sourire qui me l'a dicté.

Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté
Où le soleil se lève
Et si malgré ça j'arrive à t'oublier

J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets.
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12. Encore et encore
D'abord vos corps qui se séparent
T'es seule dans la lumière des phares
T'entends à chaque fois que tu respires
Comme un bout de tissu qui se déchire
Et ça continue encore et encore
C'est que le début d'accord, d'accord...
L'instant d'après le vent se déchaîne
Les heures s'allongent comme des semaines

Tu te retrouves seule assise par terre
A bondir à chaque bruit de portière
Et ça continue encore et encore
C'est que le début d'accord, d'accord...

Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C'est toujours le même film qui passe
T'es toute seule au fond de l'espace

T'as personne devant...personne...

La même nuit que la nuit d'avant
Les mêmes endroits deux fois trop grands
T'avances comme dans des couloirs
Tu t'arranges pour éviter les miroirs

Et ça continue encore et encore
C'est que le début d'accord, d'accord...
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C'est toujours le même film qui passe
T'es toute seule au fond de l'espace

T'as personne devant...personne...

Faudrait que t'arrives à en parler au passé
Faudrait que t'arrives à ne plus penser à ça
Faudrait que tu l'oublies à longueur de journée

Dis-toi qu'il est de l'autre côté du pôle
Dis-toi surtout qu'il ne reviendra pas
Et ça te fait marrer les oiseaux qui s'envolent
Les oiseaux qui s'envolent

Tu comptes les chances qu'il te reste
Un peu de son parfum sur ta veste
Tu avais dû confondre les lumières
D'une étoile et d'un réverbère

Et ça continue encore et encore
C'est que le début d'accord, d'accord...

Y'a des couples qui se défont
Sur les lames de son plafond
C'est toujours le même film qui passe
T'es toute seule au fond de l'espace

T'as personne devant...personne...
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13. Je te suivrai
Y'a plusieurs mètres d'eau dans les rues de ma peine
Plusieurs tonnes de boue dans le flot de mes veines
La rivière charrie les fils de téléphone
Avec encore dedans mes appels qui résonnent
La pluie a délavé tous les mots que j'invente
Les oiseaux ont crié pour pas que tu m'entendes
Aux endroits où tu étais y'a des morceaux de glace
Et des arbres en travers pour pas que je passe

Où tu iras je te suivrai
Je te suivrai...

Même quand tu auras fermé ta centaine de portes
Même quand tu auras pleuré pour les enfants d'un autre
Même quand tu auras éteint ce qui brûlait de mieux
Même si tu pars plus loin que ne portent mes yeux

Où tu iras je te suivrai
Je te suivrai...

Même au plus profond du silence
Je t'entends encore me dire
On s'approche du ciel

Nos livres fermés se balancent
J'veux pas tomber tout seul
J'veux pas tomber tout seul

Si tu veux j'aimerai même ceux qui te touchent
Ceux qui ont le goût de toi encore plein la bouche
Même ceux que tu hais, même ceux que tu aimes
Il y a tellement d'eau dans les rues de ma peine...

Où tu iras je te suivrai
Où tu iras...

Je t'entends encore me dire
On s'approche du ciel
J'veux pas tomber tout seul
J'veux pas tomber tout seul

Il a neigé partout aux rebords des fenêtres
De cette ville floue ne plus te connaître
Encore combien d'hivers passeront sous ma porte
Avant qu'un jour j'ose dire que j'aime quelqu'un d'autre
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14. L'enfant qui dort
Laissez rêver l'enfant qui dort
Aux fumées bleues des châteaux-forts
Laissez-lui démonter le ciel
Dehors c'est toujours pareil
Le coin des rues comme des frontières
Et toujours penser à se taire
La ville encerclée sous le gel
Depuis c'est toujours pareil

Le temps malmène
Ces hommes qui traînent
Le poids de leur corps
Leurs phrases vides
Leurs larmes sèches
Leurs années d'effort
Les rues immenses
Où le givre s'avance

Et la patrouille dehors
C'est à peine si les pavés résonnent
Sous le pas lourd des moitiés d'homme

Les mains fermées sur leur colère
Les yeux comme privés de lumière
Peut-être un jour si Dieu s'en mêle

La pluie remontera au ciel
Vers nos immobiles remords
Mais c'est toujours pareil dehors

Le temps malmène...
Et s'il veut vivre longtemps
Surtout laissez rêver l'enfant...
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