IAM
IAM : L'école du micro d'argent (1999)

- L'école du micro d'argent
- Dangereux
- Nés sous la même étoile
- La saga
- Petit frère
- Elle donne son corps avant son nom
- L'empire du côté obscur
- Regarde
- L'enfer
- Quand tu allais on revenait
- Chez le mac
- Un bon son brut pour les truands
- Bouger la tête
- Un cri court dans la nuit
- Libère mon imagination
- Demain c'est loin
1. L'école du micro d'argent
Assis en tailleur voilà des heures que je médite
Sur ma montagne et je n'arrive pas à faire le vide
Je focalise sur le diaphragme, j'augmente mon énergie
Réveille la bête qui dans mon âme est tapie
Je viens de terminer ma préparation mentale
Ils vont goûter à l'incomparable style du Serval
Le souffle des 4 vents décuple ma puissance
De longs mois de travail ont exacerbé mes sens
J'ai créé un déséquilibre interne volontairement
Afin que la côte Yang soit le dominant
Les pieds solidement ancrés dans la terre
Je tire les dernières forces de la nature mère nourricière
Je mène les troupes au combat pour défaire
Les guerriers en contre-plaqué de l'école du micro en bois
Notre bannière flotte au sommet du Tsunami
Annonçant fièrement la charge du Micro d'Argent
En plein coeur de la bataille
Je sème la terreur quand je frappe d'estoc et de taille
Je sens l'esprit du félin m'envahir
A ce stade, seul le sang me procure du plaisir
Mes griffes gravent les couleurs de l'Empire
Plus grand que celui d'Alexandre dont je suis le défenseur
Mon sabre scintille, je médite, accroupi sous les branches d'un saule
Pleures, je défends l'honneur de mon école, fils
Le troisième oeil scrute le terrain, la tactique
A pratiquer, pour balayer l'ennemi, statique
Physiquement, les déplacements furtifs
De l'essence de mon esprit élabore les bases de mon esprit
Donc je me dresse dans les cliquetis, bardé d'armes
J'ai une armée entière sous le charme
Prête à mourir, à la gloire de mon étendard
J'ai rassemblé la clique des valeureux guerriers barbares
Dare-dare, j'ai envoyé paître les lettres
Pourchassé les traîtres, selon l'enseignement de mes maîtres
Sans relâche, je crache des cendres
Et poursuivrai les massacres jusqu'à ce que le nom d'AKH soit légende
Car le soldat, guerrier alpha, est adroit
Et lance l'assaut là sur l'école du micro en bois
La bataille a débuté, tiens ce coup vient
D'un expert à la guerre, vaillant praticien des arts martiens
Délégué pour mettre un terme à ces horreurs
Tel est mon labeur, tu sais de qui je défends l'honneur
chorus :
L'école du micro d'argent (x 8)
Sur ma montagne et je n'arrive pas à faire le vide
Je focalise sur le diaphragme, j'augmente mon énergie
Réveille la bête qui dans mon âme est tapie
Je viens de terminer ma préparation mentale
Ils vont goûter à l'incomparable style du Serval
Le souffle des 4 vents décuple ma puissance
De longs mois de travail ont exacerbé mes sens
J'ai créé un déséquilibre interne volontairement
Afin que la côte Yang soit le dominant
Les pieds solidement ancrés dans la terre
Je tire les dernières forces de la nature mère nourricière
Je mène les troupes au combat pour défaire
Les guerriers en contre-plaqué de l'école du micro en bois
Notre bannière flotte au sommet du Tsunami
Annonçant fièrement la charge du Micro d'Argent
En plein coeur de la bataille
Je sème la terreur quand je frappe d'estoc et de taille
Je sens l'esprit du félin m'envahir
A ce stade, seul le sang me procure du plaisir
Mes griffes gravent les couleurs de l'Empire
Plus grand que celui d'Alexandre dont je suis le défenseur
Mon sabre scintille, je médite, accroupi sous les branches d'un saule
Pleures, je défends l'honneur de mon école, fils
Le troisième oeil scrute le terrain, la tactique
A pratiquer, pour balayer l'ennemi, statique
Physiquement, les déplacements furtifs
De l'essence de mon esprit élabore les bases de mon esprit
Donc je me dresse dans les cliquetis, bardé d'armes
J'ai une armée entière sous le charme
Prête à mourir, à la gloire de mon étendard
J'ai rassemblé la clique des valeureux guerriers barbares
Dare-dare, j'ai envoyé paître les lettres
Pourchassé les traîtres, selon l'enseignement de mes maîtres
Sans relâche, je crache des cendres
Et poursuivrai les massacres jusqu'à ce que le nom d'AKH soit légende
Car le soldat, guerrier alpha, est adroit
Et lance l'assaut là sur l'école du micro en bois
La bataille a débuté, tiens ce coup vient
D'un expert à la guerre, vaillant praticien des arts martiens
Délégué pour mettre un terme à ces horreurs
Tel est mon labeur, tu sais de qui je défends l'honneur
chorus :
L'école du micro d'argent (x 8)
2. Dangereux
Je pose du verbe sur un papier
Compose des textes et les scande, oui ma langue est déliée
Mon délit est de parler haut
Relater ce que mes consorts, n'exprimeront jamais dans un micro
Les camps sont marqués, nous sommes simples électeurs
Mais rien n'empêche d'apporter plus de terreur dans leurs erreurs
Je pensais, ne même pas les effleurer, mais j'ai dû
Déjanter, quand le juge a voulu me convoquer
Ce n'était pas la première fois pour un groupe de rap
Que la censure frappe et les citations tappent
Va donc je me suis dit, le texte est cool, y'a pas de hic
Faux, j'étais devenu l'ennemi public des Assedics
C'était clair, les hauts placés voulaient mon trophée
Un mois après ces endophés bloquaient mon dossier
Ce que le cinéma se permet, la télé, les livres
Et les magazines, pour nous c'est prohibé
Incitation à la violence
C'est comme si pour chaque meurtre on inculpait Jack Palance
J'ai des problèmes de communication
Les R.G. écoutent toutes mes conversations
J'en ai des frissons, et ça perturbe ma vie
Ma haine grandit chaque fois que Minute écrit
A déblatérer des mensonges malsains
Demandez à ma mère, si son fils est un assassin
Ils déclenchent ma revanche à leurs dépends
Si je pouvais vivre loin des serpents
Je croyais être un type sympa, un père exemplaire, merveilleux
Pour eux, je suis dangereux
Si on m'avait dit qu'un jour je serais classé, fiché
Tout simplement pour avoir exprimé mes idées
Abordés des sujets jugés tabous
Mis sur papier tout ce qui se passe autour de nous
Je pensais vivre dans un pays libre, naïf
J'ai compris qu'indésirables sont les esprits non passifs
En refusant d'être un mouton, de rentrer dans le troupeau
De fermer les yeux et de tourner le dos
Au format dans lequel ils ont tenté de me faire entrer
Je me suis vu qualifié de rebelle d'une société
Hypocrite, où certains ont tant de pouvoir
Qu'en toute impunité, ils peuvent cracher sur l'histoire
Ce noir constat m'oblige à prendre des risques
A libérer ma pensée, à devenir un journaliste
Un fugitif, un dénonciateur, un haut-parleur
Trop souvent, placé dans le collimateur
De ceux qui se croient à l'abri de l'oeil avisé
De gens comme moi à l'affût et qui ne laissent rien passer
Compose des textes et les scande, oui ma langue est déliée
Mon délit est de parler haut
Relater ce que mes consorts, n'exprimeront jamais dans un micro
Les camps sont marqués, nous sommes simples électeurs
Mais rien n'empêche d'apporter plus de terreur dans leurs erreurs
Je pensais, ne même pas les effleurer, mais j'ai dû
Déjanter, quand le juge a voulu me convoquer
Ce n'était pas la première fois pour un groupe de rap
Que la censure frappe et les citations tappent
Va donc je me suis dit, le texte est cool, y'a pas de hic
Faux, j'étais devenu l'ennemi public des Assedics
C'était clair, les hauts placés voulaient mon trophée
Un mois après ces endophés bloquaient mon dossier
Ce que le cinéma se permet, la télé, les livres
Et les magazines, pour nous c'est prohibé
Incitation à la violence
C'est comme si pour chaque meurtre on inculpait Jack Palance
J'ai des problèmes de communication
Les R.G. écoutent toutes mes conversations
J'en ai des frissons, et ça perturbe ma vie
Ma haine grandit chaque fois que Minute écrit
A déblatérer des mensonges malsains
Demandez à ma mère, si son fils est un assassin
Ils déclenchent ma revanche à leurs dépends
Si je pouvais vivre loin des serpents
Je croyais être un type sympa, un père exemplaire, merveilleux
Pour eux, je suis dangereux
Si on m'avait dit qu'un jour je serais classé, fiché
Tout simplement pour avoir exprimé mes idées
Abordés des sujets jugés tabous
Mis sur papier tout ce qui se passe autour de nous
Je pensais vivre dans un pays libre, naïf
J'ai compris qu'indésirables sont les esprits non passifs
En refusant d'être un mouton, de rentrer dans le troupeau
De fermer les yeux et de tourner le dos
Au format dans lequel ils ont tenté de me faire entrer
Je me suis vu qualifié de rebelle d'une société
Hypocrite, où certains ont tant de pouvoir
Qu'en toute impunité, ils peuvent cracher sur l'histoire
Ce noir constat m'oblige à prendre des risques
A libérer ma pensée, à devenir un journaliste
Un fugitif, un dénonciateur, un haut-parleur
Trop souvent, placé dans le collimateur
De ceux qui se croient à l'abri de l'oeil avisé
De gens comme moi à l'affût et qui ne laissent rien passer
3. Nés sous la même étoile
chorus :
La vie est belle, le destin s'en écarte
Personne ne joue avec les mêmes cartes
Le berceau lève le voile, multiples sont les routes qu'il dévoile
Tant pis, on n'est pas nés sous la même étoile
Pourquoi fortune et infortune, pourquoi suis-je né
Les poches vides, pourquoi les siennes sont-elles pleines de tunes
Pourquoi j'ai vu mon père en cyclo partir travailler
Juste avant le sien en trois pièces gris et BMW
La monnaie est une belle femme qui n'épouse pas les pauvres
Sinon pourquoi suis-je là tout seul marié sans dote
Pourquoi pour lui c'est crèche et vacances
Pour moi c'est stade de foot sans cage, sans filet
sans même une ligne blanche
Pourquoi pour lui c'est l'équitation pour moi
Les bastons, pour lui la coke, pour moi les flics en faction
Je dois me débrouiller pour manger certains soirs
Pourquoi lui se gave de saumon sur lit de caviar
Certains naissent dans les choux d'autres dans la merde
Pourquoi ça pue autour de moi quoi! Pourquoi tu me cherches ?
Pourquoi chez lui c'est des Noëls ensoleillés
Pourquoi chez moi le rêve est évincé par une réalité glacée
Lui a droit à des études poussées
Pourquoi j'ai pas assez d'argent pour acheter
leurs livres et leurs cahiers
Pourquoi j'ai dû stopper les cours
Pourquoi lui n'avait pas de frère à nourrir, pourquoi j'ai dealé chaque jour
Pourquoi quand moi je plonge, lui passe sa thèse
Pourquoi les cages d'acier, les cages dorées agissent à leur aise
Son astre brillait plus que le mien sous la grande toile
Pourquoi ne suis-je pas né sous la même étoile
chorus (x 2)
Comme Issa, pourquoi je ne suis pas né la bonne étoile
Veillant sur moi ? Couloir plein de toiles, crachats
Tchatche à deux francs, courbettes des tapettes devant
Supporter de grandir sans 1 franc, c'est trop décevant
Simplement en culotte courte
Ne pas faire la pelle mécanique plate avec des pots de yaourt
C'est pas grave, je n'en veux à personne, et si mon heure sonne
Je m'en irais comme je suis venu
Adolescent incandescent chiant à tour de bras sur le fruit défendu
Innocents, témoins de types abattus dans la rue
C'est une enfance ? De la pourriture, ouais
Je ne draguais pas, mais virait des tartes aux petites avec les couettes
Pâle de peur devant mon père, ma soeur portait le voile
Je revois, à l'école les gosses qui la croisent, se poêlent
C'est rien léa, si on n'étaient moins scrupuleux
Un peu de jeu du feu on serait comme eux
Mais j'ai pleuré pour avoir un job, comme un crevard sans boire
Les "je t'aime" à mes parents, seul dans mon lit le soir
Chacun son boulet, sans ambition la vie c'est trop long
Ecrire des poèmes, pisser violent dans un violon
Tu te fixes sur le wagon, c'est la locomotive que tu manques
C'est pas la couleur, c'est le compte en banque
J'exprime mon avis, même si tout le monde s'en fiche
Je ne serais pas comme ça si j'avais vu la vie riche
chorus
La vie est belle, le destin s'en écarte
Personne ne joue avec les mêmes cartes
Le berceau lève le voile, multiples sont les routes qu'il dévoile
Tant pis, on n'est pas nés sous la même étoile
Pourquoi fortune et infortune, pourquoi suis-je né
Les poches vides, pourquoi les siennes sont-elles pleines de tunes
Pourquoi j'ai vu mon père en cyclo partir travailler
Juste avant le sien en trois pièces gris et BMW
La monnaie est une belle femme qui n'épouse pas les pauvres
Sinon pourquoi suis-je là tout seul marié sans dote
Pourquoi pour lui c'est crèche et vacances
Pour moi c'est stade de foot sans cage, sans filet
sans même une ligne blanche
Pourquoi pour lui c'est l'équitation pour moi
Les bastons, pour lui la coke, pour moi les flics en faction
Je dois me débrouiller pour manger certains soirs
Pourquoi lui se gave de saumon sur lit de caviar
Certains naissent dans les choux d'autres dans la merde
Pourquoi ça pue autour de moi quoi! Pourquoi tu me cherches ?
Pourquoi chez lui c'est des Noëls ensoleillés
Pourquoi chez moi le rêve est évincé par une réalité glacée
Lui a droit à des études poussées
Pourquoi j'ai pas assez d'argent pour acheter
leurs livres et leurs cahiers
Pourquoi j'ai dû stopper les cours
Pourquoi lui n'avait pas de frère à nourrir, pourquoi j'ai dealé chaque jour
Pourquoi quand moi je plonge, lui passe sa thèse
Pourquoi les cages d'acier, les cages dorées agissent à leur aise
Son astre brillait plus que le mien sous la grande toile
Pourquoi ne suis-je pas né sous la même étoile
chorus (x 2)
Comme Issa, pourquoi je ne suis pas né la bonne étoile
Veillant sur moi ? Couloir plein de toiles, crachats
Tchatche à deux francs, courbettes des tapettes devant
Supporter de grandir sans 1 franc, c'est trop décevant
Simplement en culotte courte
Ne pas faire la pelle mécanique plate avec des pots de yaourt
C'est pas grave, je n'en veux à personne, et si mon heure sonne
Je m'en irais comme je suis venu
Adolescent incandescent chiant à tour de bras sur le fruit défendu
Innocents, témoins de types abattus dans la rue
C'est une enfance ? De la pourriture, ouais
Je ne draguais pas, mais virait des tartes aux petites avec les couettes
Pâle de peur devant mon père, ma soeur portait le voile
Je revois, à l'école les gosses qui la croisent, se poêlent
C'est rien léa, si on n'étaient moins scrupuleux
Un peu de jeu du feu on serait comme eux
Mais j'ai pleuré pour avoir un job, comme un crevard sans boire
Les "je t'aime" à mes parents, seul dans mon lit le soir
Chacun son boulet, sans ambition la vie c'est trop long
Ecrire des poèmes, pisser violent dans un violon
Tu te fixes sur le wagon, c'est la locomotive que tu manques
C'est pas la couleur, c'est le compte en banque
J'exprime mon avis, même si tout le monde s'en fiche
Je ne serais pas comme ça si j'avais vu la vie riche
chorus
4. La saga
A dix-sept ans, je me suis fait une raison
J'étais un petit con, un nerveux, spasmophile
Baston et je frappais un coup de pied dans la table
Tout volait, envenimé par la négativité
Tant d'échecs tant de défaites
Ont forgé le mordant, pour encaisser les coups dans ma mentalité
Fauché, sans occupation, il n'y a pas pire
Je ne possédais rien et je voulais fonder un empire
J'ai persisté, dit des trucs vrais ait été pisté
J'ai insisté et la groupe IAM a existé
Pour de bon, j'étais sincère
J'écris des vers pour mes pairs
Et il n'y a qu'eux qui flippent derrière
De l'attention, ils se foutaient, donc j'ai roulé pour ma poire
Comme le gaz, les intouchables phases de mes phrases
J'ai même changé d'avis pour La Saga
C'est plus je revenais quand tu allais, je retournais
La route vers le but fixé est longue et périlleuse
Souvent bordée de tavernes aux enseignes lumineuses
C'est dur de résister à l'invitation
De rester posé sur les rails comme un wagon
Telle une flèche filer droit sur la cible
Ignorer les ragots est la seule solution possible
Le temps passe trop vite pour que j'y prête
Une attention quelconque, je sais qu'en fait
Tout le monde veut la même chose
Mais personne ne veut que tu l'obtiennes avant les autres
Partant, je roule pour moi, fils
Tant pis pour les autres si la médisance est leur hobby favori
Je suis sorti de cette période néfaste où
Tu te prélasses en attendant que tout se fasse
J'avance fort de mes expériences passées et je souris
En voyant ceux qui s'empressent d'y aller
J'étais un petit con, un nerveux, spasmophile
Baston et je frappais un coup de pied dans la table
Tout volait, envenimé par la négativité
Tant d'échecs tant de défaites
Ont forgé le mordant, pour encaisser les coups dans ma mentalité
Fauché, sans occupation, il n'y a pas pire
Je ne possédais rien et je voulais fonder un empire
J'ai persisté, dit des trucs vrais ait été pisté
J'ai insisté et la groupe IAM a existé
Pour de bon, j'étais sincère
J'écris des vers pour mes pairs
Et il n'y a qu'eux qui flippent derrière
De l'attention, ils se foutaient, donc j'ai roulé pour ma poire
Comme le gaz, les intouchables phases de mes phrases
J'ai même changé d'avis pour La Saga
C'est plus je revenais quand tu allais, je retournais
La route vers le but fixé est longue et périlleuse
Souvent bordée de tavernes aux enseignes lumineuses
C'est dur de résister à l'invitation
De rester posé sur les rails comme un wagon
Telle une flèche filer droit sur la cible
Ignorer les ragots est la seule solution possible
Le temps passe trop vite pour que j'y prête
Une attention quelconque, je sais qu'en fait
Tout le monde veut la même chose
Mais personne ne veut que tu l'obtiennes avant les autres
Partant, je roule pour moi, fils
Tant pis pour les autres si la médisance est leur hobby favori
Je suis sorti de cette période néfaste où
Tu te prélasses en attendant que tout se fasse
J'avance fort de mes expériences passées et je souris
En voyant ceux qui s'empressent d'y aller
5. Petit frère
Petit frère n'a qu'un souhait devenir grand
C'est pourquoi il s'obstine à jouer les sauvages dès l'âge de 10 ans
Devenir adulte avec les infos comme mentor
C'est éclater les tronches de ceux qui ne sont pas d'accord
A l'époque où grand frère était gamin
On se tapait des délires sur Blanche Neige et les Sept Nains
Maintenant les nains ont giclé Blanche Neige et tapent
Eclatent des types claquent dans Mortal Kombat
A 13 ans, il aime déjà l'argent avide
Mais les poches sont arides, alors on fait le caïd
Dans les boums, qui sont désormais des soirées, plus de sirop Teisseire
Petit frère veut des bières
Je ne crois pas que c'était volontaire, mais l'adulte c'est certain
Indirectement a montré que faire le mal c'est bien
Demain ses cahiers seront plein de ratures
Petit frère fume des spliffs et casse des voitures
chorus :
Petit frère a déserté les terrains de jeux
Il marche à peine et veut des bottes de sept lieues
Petit frère veut grandir trop vite
Mais il a oublié que rien ne sert de courir, petit frère
Petit frère rêve de bagnoles, de fringues, de tunes
De réputation de dur, pour tout ça, il volerait la lune
Il collectionne les méfaits sans se soucier
Du mal qu'il fait, tout en demandant du respect
Peu lui importe de quoi demain sera fait
De donner à certains des raisons de mépriser son cadet
Dans sa tête le rayonnement du tube cathodique
A étouffé les vibrations des tams-tams de l'Afrique
Il n'a plus de cartable, il ne saurait pas quoi en faire
Il ne joue plus aux billes, il veut jouer du revolver
Petit frère a jeté ses soldats pour devenir un guerrier et
Penser au butin qu'il va amasser
chorus
Les journalistes font des modes la violence à l'école existait déjà
De mon temps, les rackets, les bastons, les dégâts
Les coups de batte dans les pare-brises des tires des instituteurs
Embrouilles à coup de cutter
Mais en parler au journal tous les soirs, ça devient banal
Ca s'imprime dans la rétine comme situation normale
Et si petit frère veut faire parler de lui
Il réitère ce qu'il a vu avant 8 heures et demie
Merde, en 80 c'était des états de faits, mais là
Ces journalistes ont fait des états
Et je ne crois pas que petit frère soit pire qu'avant
Juste surexposé à la pub, aux actes violents
Pour les grands, le gosse est le meilleur citron
La cible numéro 1, le terrain des produits de consommation
Et pour être sûr qu'il s'en procure
Petit frère s'assure, flingue à la ceinture
On sait ce que tu est quand on voit ce que tu possèdes
Petit frère le sait et garde ce fait en tête
L'argent lui ouvrirait les portes sur un ciel azur aussi
Facilement que ses tournevis ouvrent celles des voitures
Le grand standing, c'est tout ce dont il a envie
Ca passe mieux quand tu portes Giorgio Armani
Soucieux du regard des gens
Malgré son jeune âge petit frère fume pour paraître plus grand
Il voudrait prendre l'autoroute de la fortune
Et ne se rend pas compte qu'il pourrait y laisser des plumes
Il vient à peine de sortir de son oeuf
Et déjà petit frère veut être plus gros que le boeuf
chorus
C'est pourquoi il s'obstine à jouer les sauvages dès l'âge de 10 ans
Devenir adulte avec les infos comme mentor
C'est éclater les tronches de ceux qui ne sont pas d'accord
A l'époque où grand frère était gamin
On se tapait des délires sur Blanche Neige et les Sept Nains
Maintenant les nains ont giclé Blanche Neige et tapent
Eclatent des types claquent dans Mortal Kombat
A 13 ans, il aime déjà l'argent avide
Mais les poches sont arides, alors on fait le caïd
Dans les boums, qui sont désormais des soirées, plus de sirop Teisseire
Petit frère veut des bières
Je ne crois pas que c'était volontaire, mais l'adulte c'est certain
Indirectement a montré que faire le mal c'est bien
Demain ses cahiers seront plein de ratures
Petit frère fume des spliffs et casse des voitures
chorus :
Petit frère a déserté les terrains de jeux
Il marche à peine et veut des bottes de sept lieues
Petit frère veut grandir trop vite
Mais il a oublié que rien ne sert de courir, petit frère
Petit frère rêve de bagnoles, de fringues, de tunes
De réputation de dur, pour tout ça, il volerait la lune
Il collectionne les méfaits sans se soucier
Du mal qu'il fait, tout en demandant du respect
Peu lui importe de quoi demain sera fait
De donner à certains des raisons de mépriser son cadet
Dans sa tête le rayonnement du tube cathodique
A étouffé les vibrations des tams-tams de l'Afrique
Il n'a plus de cartable, il ne saurait pas quoi en faire
Il ne joue plus aux billes, il veut jouer du revolver
Petit frère a jeté ses soldats pour devenir un guerrier et
Penser au butin qu'il va amasser
chorus
Les journalistes font des modes la violence à l'école existait déjà
De mon temps, les rackets, les bastons, les dégâts
Les coups de batte dans les pare-brises des tires des instituteurs
Embrouilles à coup de cutter
Mais en parler au journal tous les soirs, ça devient banal
Ca s'imprime dans la rétine comme situation normale
Et si petit frère veut faire parler de lui
Il réitère ce qu'il a vu avant 8 heures et demie
Merde, en 80 c'était des états de faits, mais là
Ces journalistes ont fait des états
Et je ne crois pas que petit frère soit pire qu'avant
Juste surexposé à la pub, aux actes violents
Pour les grands, le gosse est le meilleur citron
La cible numéro 1, le terrain des produits de consommation
Et pour être sûr qu'il s'en procure
Petit frère s'assure, flingue à la ceinture
On sait ce que tu est quand on voit ce que tu possèdes
Petit frère le sait et garde ce fait en tête
L'argent lui ouvrirait les portes sur un ciel azur aussi
Facilement que ses tournevis ouvrent celles des voitures
Le grand standing, c'est tout ce dont il a envie
Ca passe mieux quand tu portes Giorgio Armani
Soucieux du regard des gens
Malgré son jeune âge petit frère fume pour paraître plus grand
Il voudrait prendre l'autoroute de la fortune
Et ne se rend pas compte qu'il pourrait y laisser des plumes
Il vient à peine de sortir de son oeuf
Et déjà petit frère veut être plus gros que le boeuf
chorus
6. Elle donne son corps avant son nom
On était assis à la terrasse d'un café, relax
Deux verres de Perrier sur la table en train de déguster une glace
Neuf heures du soir la place était presque pleine mais
Pas assez pour ne pas voir arriver le phénomène
Méditerranéenne, mixée comme chez nous
Basses, aigus, à fond, "wooou" elle envoyait la ganzou
Elle est venue s'asseoir à côté de nous
Une clope cousine ? Quoi, t'as ton mec, nous on n'est pas jaloux
Deux mètres, cent dix kilos, il s'est pointé
Illico aussi sec on est retourné à nos Perrier
Je suis pas fou, le type était balèze
Pas question de s'embrouiller, de se faire plier par Golgoth 13
Mais la gadji reluquait, regard aguicheur
Elle essayait quand même de me faire du pied
Une Vodka, la commande est passée
Son mec va au comptoir, elle nous fait glisser un billet "Rendez-vous à
Dix heures à votre appart', dites moi où c'est
Une copine va m'accompagner"
Elle se leva, la main crispée sur le papier un clin d'oeil discret
La soirée était bien commencée, ouais!
chorus :
Dans toutes les situations, sans inhibition
Elle donne son corps avant son nom
Je préparais la pièce et les armures de latex
Les sticks de "popo", le stand de tir sur le Bultex
Et moi à peine arriver en bas, elles étaient déjà là
La pure motivation, mon gars
Dans l'ascenseur il ne faisait pas chaud
Mais une autre chaleur, leur fit déjà sauter les tricots
Elles arrivèrent dans la maison en Wonderbras
Vision irréelle, fracture nette de l'oeil droit
On leur proposa de boire ou de manger un truc
Un cappuccino deux sucres roux, elles aimaient le luxe
Je leur ai dit "Excusez-moi, prenez-le bien certes
Vous êtes raffinées, mais vous avez l'air de deux filles ouvertes"
Dix secondes après c'était la cavalcade
Et comme Jackie Chan, on a fait nous même nos cascades
Au matin, ce ne sont que des draps que j'ai senti
Les cascadeuses étaient parties
En m'habillant, je palpais mes poches : vides
Plus de chèques, plus de carte, plus de liquide
Le plan était simple et sans accroc
Si on rattrape les gazières, on les éclate à coup de marteau
On a foncé au centre ville, on a aperçu les filles
Pénétrer dans un bar américain
Devant la porte, il y avait le type du bar, la baraque
On a compris, mais trop tard, que ce mec était leur mac
J'ai dû trouver un exutoire pour passer mes nerfs
Et un skin a morflé des coups de black et decker
Traitez les filles avec respect mais attention
Prenez garde à celles qui ne donnent pas leur nom
chorus
Deux verres de Perrier sur la table en train de déguster une glace
Neuf heures du soir la place était presque pleine mais
Pas assez pour ne pas voir arriver le phénomène
Méditerranéenne, mixée comme chez nous
Basses, aigus, à fond, "wooou" elle envoyait la ganzou
Elle est venue s'asseoir à côté de nous
Une clope cousine ? Quoi, t'as ton mec, nous on n'est pas jaloux
Deux mètres, cent dix kilos, il s'est pointé
Illico aussi sec on est retourné à nos Perrier
Je suis pas fou, le type était balèze
Pas question de s'embrouiller, de se faire plier par Golgoth 13
Mais la gadji reluquait, regard aguicheur
Elle essayait quand même de me faire du pied
Une Vodka, la commande est passée
Son mec va au comptoir, elle nous fait glisser un billet "Rendez-vous à
Dix heures à votre appart', dites moi où c'est
Une copine va m'accompagner"
Elle se leva, la main crispée sur le papier un clin d'oeil discret
La soirée était bien commencée, ouais!
chorus :
Dans toutes les situations, sans inhibition
Elle donne son corps avant son nom
Je préparais la pièce et les armures de latex
Les sticks de "popo", le stand de tir sur le Bultex
Et moi à peine arriver en bas, elles étaient déjà là
La pure motivation, mon gars
Dans l'ascenseur il ne faisait pas chaud
Mais une autre chaleur, leur fit déjà sauter les tricots
Elles arrivèrent dans la maison en Wonderbras
Vision irréelle, fracture nette de l'oeil droit
On leur proposa de boire ou de manger un truc
Un cappuccino deux sucres roux, elles aimaient le luxe
Je leur ai dit "Excusez-moi, prenez-le bien certes
Vous êtes raffinées, mais vous avez l'air de deux filles ouvertes"
Dix secondes après c'était la cavalcade
Et comme Jackie Chan, on a fait nous même nos cascades
Au matin, ce ne sont que des draps que j'ai senti
Les cascadeuses étaient parties
En m'habillant, je palpais mes poches : vides
Plus de chèques, plus de carte, plus de liquide
Le plan était simple et sans accroc
Si on rattrape les gazières, on les éclate à coup de marteau
On a foncé au centre ville, on a aperçu les filles
Pénétrer dans un bar américain
Devant la porte, il y avait le type du bar, la baraque
On a compris, mais trop tard, que ce mec était leur mac
J'ai dû trouver un exutoire pour passer mes nerfs
Et un skin a morflé des coups de black et decker
Traitez les filles avec respect mais attention
Prenez garde à celles qui ne donnent pas leur nom
chorus
7. L'empire du côté obscur
Le sombre monarque débarque et étale
Son pouvoir, la puissance de l'ombre s'installe
Non, ne résiste pas, ne lutte pas
Ne te détourne pas de la main tendue vers toi
Ou je vais explorer le royaume de tes peurs
En devenir le dictateur pour mieux te dominer
Là, tu deviens raisonnable, c'est bien
Oui tombe sous le charme pour de meilleurs lendemains
Pour les rebelles la force est trop forte
Je balaie ces petits Ewoks comme le vent balaie les feuilles mortes
Les indécis sont avertis, qu'ils se méfient
De la seule étoile qui se fond dans la nuit
Le bastion des bas-fonds du pays en action
L'énergie dégagée génère une telle attraction
Que vers lui se tournent enfin tous les regards
Pour s'apercevoir que l'espoir émerge du noir
Une partie de tout homme la force manipule
D'un rien il suffit pour que l'être bascule
Que les yeux de l'aveugle s'ouvrent, qu'il contemple
Mars de l'obscur côté, le temple
N'aies pas peur, ouvre-moi ton coeur, viens vers l'Empereur
Sentir la chaleur de l'obscurité pour toi il est l'heure
De rejoindre l'armée des guerriers de l'ombre
Ne sens-tu pas ton côté clair qui succombe
C'est ta destiné pourquoi vouloir lui résister
Sans peine je ferai sauter les verrous de ta volonté
Sois l'hôte dans la noirceur la plus pure de l'Empereur
Et arbore les couleurs du côté obscur
chorus :
Obscure, la force est noire
Comme le château où flotte l'étendard, notre drapeau
Sois sûr, que sous les feux, la vérité est masquée,
Viens, bascule de notre côté, obscur
Je suis le fils de Jaffar, le sale rejeton de Dark Vador
Le grand Cador, du maniement de mic, j'adore
Adapter ma technique à la manière du caméléon
Sans pitié pour mater la rebellion
Millénaire, salive empoisonnée langue amer
Un pilot VS en tant que sabre laser
Quoi, ma conscience comme seule médaille
Je traque et j'étripe sans remords tous les chevaliers Jedi
La haine monte en toi, je le sais parfaitement
Je vois ta main droite gantée de noir
C'est sans espoir, la mutation s'amorce
Ta nature que tu obtures, le côté obscur de la force
Viens vers moi, passe le pont de part en part
Rejoindre ma demeure dans la lune noire
Mars est l'empire, je lance mes troupes à terre
Pour éradiquer ce niais de Jean-Claude Gaudin Skywalker
Petit présomptueux ne vois-tu pas le nombre
Déployé ? L'armée des ombres, tu seras éliminé
Au nom des forces mystiques qui habitent là
Dans mon cerveau, je donne pas cher de ta peau
Le souffle de la force est en moi
Le microphone crépite, crache des tas de flammes sur les "en bois"
Le fils de Dieu tremble
Mais lutte avec ses armes, renverse les crédos qui lui semblent
Erronés, brise les traîtres de la tête au peroné
Par la peur l'ennemi reste sclérosé
Longue vie au règne de la nuit
D'une théorie qui renverse les croyances établies
"Luke, aide-moi", idiote il est trop tard
Tu appartiens au sinistre sombre seigneur vêtu de noir
Casque, souffle rauque sous une armure
Du soldat le plus dur, de l'empire du côté obscur
chorus
Son pouvoir, la puissance de l'ombre s'installe
Non, ne résiste pas, ne lutte pas
Ne te détourne pas de la main tendue vers toi
Ou je vais explorer le royaume de tes peurs
En devenir le dictateur pour mieux te dominer
Là, tu deviens raisonnable, c'est bien
Oui tombe sous le charme pour de meilleurs lendemains
Pour les rebelles la force est trop forte
Je balaie ces petits Ewoks comme le vent balaie les feuilles mortes
Les indécis sont avertis, qu'ils se méfient
De la seule étoile qui se fond dans la nuit
Le bastion des bas-fonds du pays en action
L'énergie dégagée génère une telle attraction
Que vers lui se tournent enfin tous les regards
Pour s'apercevoir que l'espoir émerge du noir
Une partie de tout homme la force manipule
D'un rien il suffit pour que l'être bascule
Que les yeux de l'aveugle s'ouvrent, qu'il contemple
Mars de l'obscur côté, le temple
N'aies pas peur, ouvre-moi ton coeur, viens vers l'Empereur
Sentir la chaleur de l'obscurité pour toi il est l'heure
De rejoindre l'armée des guerriers de l'ombre
Ne sens-tu pas ton côté clair qui succombe
C'est ta destiné pourquoi vouloir lui résister
Sans peine je ferai sauter les verrous de ta volonté
Sois l'hôte dans la noirceur la plus pure de l'Empereur
Et arbore les couleurs du côté obscur
chorus :
Obscure, la force est noire
Comme le château où flotte l'étendard, notre drapeau
Sois sûr, que sous les feux, la vérité est masquée,
Viens, bascule de notre côté, obscur
Je suis le fils de Jaffar, le sale rejeton de Dark Vador
Le grand Cador, du maniement de mic, j'adore
Adapter ma technique à la manière du caméléon
Sans pitié pour mater la rebellion
Millénaire, salive empoisonnée langue amer
Un pilot VS en tant que sabre laser
Quoi, ma conscience comme seule médaille
Je traque et j'étripe sans remords tous les chevaliers Jedi
La haine monte en toi, je le sais parfaitement
Je vois ta main droite gantée de noir
C'est sans espoir, la mutation s'amorce
Ta nature que tu obtures, le côté obscur de la force
Viens vers moi, passe le pont de part en part
Rejoindre ma demeure dans la lune noire
Mars est l'empire, je lance mes troupes à terre
Pour éradiquer ce niais de Jean-Claude Gaudin Skywalker
Petit présomptueux ne vois-tu pas le nombre
Déployé ? L'armée des ombres, tu seras éliminé
Au nom des forces mystiques qui habitent là
Dans mon cerveau, je donne pas cher de ta peau
Le souffle de la force est en moi
Le microphone crépite, crache des tas de flammes sur les "en bois"
Le fils de Dieu tremble
Mais lutte avec ses armes, renverse les crédos qui lui semblent
Erronés, brise les traîtres de la tête au peroné
Par la peur l'ennemi reste sclérosé
Longue vie au règne de la nuit
D'une théorie qui renverse les croyances établies
"Luke, aide-moi", idiote il est trop tard
Tu appartiens au sinistre sombre seigneur vêtu de noir
Casque, souffle rauque sous une armure
Du soldat le plus dur, de l'empire du côté obscur
chorus
8. Regarde
Dire qu'il a eu un père, une mère peut-être qui l'ont aimé
La gaieté doit un jour céder
Pour certaines personnes, la vie est un échec
Mais c'est juste une page dans le carnet de bord d'un sale métèque
Il ne nous en veut même pas, flippe pas
Devant le feu de ces regards qu'il croise et ne l'aiment pas
Je pense quand j'embrasse mon fils
Que lui réserve l'avenir, j'angoisse, reviens à la réalité esquisse
Un mouvement de la main, c'est dément
Il est allongé là et tous les gens passent indifférents
Regarde un peu autour, ils meurent de faim, les fous
Veulent garder leurs privilèges et crèvent plein de pèze jusqu'au cou
Mon dieu, quels faits sinistres
Le dernier clochards contre le premier des ministres
Relax chez eux, entre un bridge, deux boniches et leur bobtail
Je lâche cette bombe qu'elle pète dans leurs cocktails
chorus :
Au royaume animal, le lion est roi, l'homme devient fou
Combien d'âmes tombées sous ses coups
La terre est seul témoin de ces crimes ici bas c'est chacun
Pour soi, regarde Angela, regarde
J'aurais aimé être beaucoup de choses mais il n'en est
Rien, je ne suis qu'un homme diseur de prose
Et je ne suis pas à l'abri pour autant
Vu que mes semblables tirent sur leurs frères à tout bout de champ
Un pauvre mec pour une place de parking
Se prend deux balles et laisse derrière lui deux orphelines
Anodine l'histoire se répète chaque jour
Quand un tireur prend des gens pour cible du haut de sa tour
Et tout ceci dont se délecte la masse
Est envoyé par la télé qui sans cesse ressasse
Ces histoires de crimes à grand renfort de gros plans
Aux heures du repas, des peuples entiers dans des bains de sang
J'en ai marre de voir tomber des minots
Je voudrais savoir quand est-ce qu'on va rire pendant les infos
Tu vois tout a évolué sauf nous, l'époque
Des jeux de Rome n'est pas si loin après tout
chorus
Il y eut, paraît-il, un paradis ici
Il n'en reste rien, c'est dans les livres qu'il survit
Voilà pourquoi l'argent tout le temps
Fait le pouvoir souvent conféré à des incompétents
Il y eut la peste, le sida frappe très fort
Mais la connerie humaine a toujours battu tous les records
On gaspille des millions au nom du progrès
Restera-t-il quelqu'un sur terre pour en profiter ?
L'alibi des batailles, les conflits d'intérêt, les fanatiques braillent
Les démoniaques raillent, l'homme n'est pas de taille
La partie est trop forte, pour un inconscient de la sorte
Le gardien des cieux leur claque la porte
Sur l'arche de Noé, nous sommes les seuls animaux car
On peut tuer, gratuitement, non pas pour survivre
Et je suis inquiet, pour les lendemains Angéla, ma soeur
L'homme crache sur les oeuvres de son créateur
chorus
La gaieté doit un jour céder
Pour certaines personnes, la vie est un échec
Mais c'est juste une page dans le carnet de bord d'un sale métèque
Il ne nous en veut même pas, flippe pas
Devant le feu de ces regards qu'il croise et ne l'aiment pas
Je pense quand j'embrasse mon fils
Que lui réserve l'avenir, j'angoisse, reviens à la réalité esquisse
Un mouvement de la main, c'est dément
Il est allongé là et tous les gens passent indifférents
Regarde un peu autour, ils meurent de faim, les fous
Veulent garder leurs privilèges et crèvent plein de pèze jusqu'au cou
Mon dieu, quels faits sinistres
Le dernier clochards contre le premier des ministres
Relax chez eux, entre un bridge, deux boniches et leur bobtail
Je lâche cette bombe qu'elle pète dans leurs cocktails
chorus :
Au royaume animal, le lion est roi, l'homme devient fou
Combien d'âmes tombées sous ses coups
La terre est seul témoin de ces crimes ici bas c'est chacun
Pour soi, regarde Angela, regarde
J'aurais aimé être beaucoup de choses mais il n'en est
Rien, je ne suis qu'un homme diseur de prose
Et je ne suis pas à l'abri pour autant
Vu que mes semblables tirent sur leurs frères à tout bout de champ
Un pauvre mec pour une place de parking
Se prend deux balles et laisse derrière lui deux orphelines
Anodine l'histoire se répète chaque jour
Quand un tireur prend des gens pour cible du haut de sa tour
Et tout ceci dont se délecte la masse
Est envoyé par la télé qui sans cesse ressasse
Ces histoires de crimes à grand renfort de gros plans
Aux heures du repas, des peuples entiers dans des bains de sang
J'en ai marre de voir tomber des minots
Je voudrais savoir quand est-ce qu'on va rire pendant les infos
Tu vois tout a évolué sauf nous, l'époque
Des jeux de Rome n'est pas si loin après tout
chorus
Il y eut, paraît-il, un paradis ici
Il n'en reste rien, c'est dans les livres qu'il survit
Voilà pourquoi l'argent tout le temps
Fait le pouvoir souvent conféré à des incompétents
Il y eut la peste, le sida frappe très fort
Mais la connerie humaine a toujours battu tous les records
On gaspille des millions au nom du progrès
Restera-t-il quelqu'un sur terre pour en profiter ?
L'alibi des batailles, les conflits d'intérêt, les fanatiques braillent
Les démoniaques raillent, l'homme n'est pas de taille
La partie est trop forte, pour un inconscient de la sorte
Le gardien des cieux leur claque la porte
Sur l'arche de Noé, nous sommes les seuls animaux car
On peut tuer, gratuitement, non pas pour survivre
Et je suis inquiet, pour les lendemains Angéla, ma soeur
L'homme crache sur les oeuvres de son créateur
chorus
9. L'enfer
Les coups partent de tous bords, mais quand c'est que des claques ça va
Ce soir, baston à mains nues pas de gros dégâts
Les gars sortent pour jouer des quintaux
Dégainent des pointeaux, frappent, lacèrent, ciao crève, à bientôt
Personne ne bouge, ils demeurent sur leurs gardes
Tendus, au cas ou un gadjo les regarde de travers
C'est l'enfer, cycle amer, trop pervers
2, 3 coups par derrière, embrouille ? Pow! Revolver
Pour le plaisir, mais le plaisir, n'est-il pas de rire ?
Un bon délire avec son équipe, ça fait frémir
J'ai besoin d'un break, cette fois-ci c'est clair
Quel est leur but, leur guerre, leur motivation première ?
D'ailleurs, mes moeurs s'assortent pas avec ces railleurs
Assis en tailleur, je suis bien meilleur, un vrai seigneur
La violence m'exaspère, ces types me sont antipathiques
Surtout quand elle est gratuite
Un homme est un homme avec ou sans le chrome
Se battre pour la réputation, c'est se battre contre des fantômes, sûr
Frère, les agissements sont terre-à-terre
Faire parler les poings à chaque sortie, sans arrêt, c'est
chorus :
L'enfer, quelle est leur motivation première
Il est déjà à la fenêtre quand le réveil sonne
Il regarde la cour mais il n'y a encore personne
Pourtant dans quelques heures, le silence ne règnera plus
Beaucoup de jeunes viendront y passer une journée de plus
Vaincus par l'oisiveté ou las d'aller pointer
Pour rien certains iront dealer
Devant les plus jeunes émerveillés par tant de billets
Le genre de gâteaux qu'ils se languissent de goûter
Déjà résignés à suivre le chemin qui leur est tracé
Ils ne pensent même pas à lutter
La vie est un film où tout le monde a un rôle à jouer
Le problème, c'est qu'il y a trop de séries B
Trop de seconds rôles croulant sous le poids du premier
Trop de modèles sur lequel ils vont calquer
De leur démarche jusqu'à leur manière d'être
Ainsi ils ont l'impression d'ouvrir une fenêtre
Quelle est leur motivation première, je n'en sais rien
Peut-être aiment-ils vivre le purgatoire au quotidien
D'un regard extérieur il se dit, c'est pas de leur faute
Cette fois, il a raison, l'enfer c'est les autres
Ce soir, baston à mains nues pas de gros dégâts
Les gars sortent pour jouer des quintaux
Dégainent des pointeaux, frappent, lacèrent, ciao crève, à bientôt
Personne ne bouge, ils demeurent sur leurs gardes
Tendus, au cas ou un gadjo les regarde de travers
C'est l'enfer, cycle amer, trop pervers
2, 3 coups par derrière, embrouille ? Pow! Revolver
Pour le plaisir, mais le plaisir, n'est-il pas de rire ?
Un bon délire avec son équipe, ça fait frémir
J'ai besoin d'un break, cette fois-ci c'est clair
Quel est leur but, leur guerre, leur motivation première ?
D'ailleurs, mes moeurs s'assortent pas avec ces railleurs
Assis en tailleur, je suis bien meilleur, un vrai seigneur
La violence m'exaspère, ces types me sont antipathiques
Surtout quand elle est gratuite
Un homme est un homme avec ou sans le chrome
Se battre pour la réputation, c'est se battre contre des fantômes, sûr
Frère, les agissements sont terre-à-terre
Faire parler les poings à chaque sortie, sans arrêt, c'est
chorus :
L'enfer, quelle est leur motivation première
Il est déjà à la fenêtre quand le réveil sonne
Il regarde la cour mais il n'y a encore personne
Pourtant dans quelques heures, le silence ne règnera plus
Beaucoup de jeunes viendront y passer une journée de plus
Vaincus par l'oisiveté ou las d'aller pointer
Pour rien certains iront dealer
Devant les plus jeunes émerveillés par tant de billets
Le genre de gâteaux qu'ils se languissent de goûter
Déjà résignés à suivre le chemin qui leur est tracé
Ils ne pensent même pas à lutter
La vie est un film où tout le monde a un rôle à jouer
Le problème, c'est qu'il y a trop de séries B
Trop de seconds rôles croulant sous le poids du premier
Trop de modèles sur lequel ils vont calquer
De leur démarche jusqu'à leur manière d'être
Ainsi ils ont l'impression d'ouvrir une fenêtre
Quelle est leur motivation première, je n'en sais rien
Peut-être aiment-ils vivre le purgatoire au quotidien
D'un regard extérieur il se dit, c'est pas de leur faute
Cette fois, il a raison, l'enfer c'est les autres
10. Quand tu allais on revenait
chorus :
Crois-tu innover les techniques de kata ?
L'école de Mars sur l'époque est avancée
Tire parti des gestes que tu calquas
Sur nos pensées quand tu allais on revenait
Je siège à la table des chevaliers de la basse ronde
Noble confrérie de la rime profonde
Où chaque guerrier a sa spécificité
Chaque phrase est disséquée soigneusement étudiée
Notre histoire remonte loin, très loin
Mais j'appose là un addenda aux dires des historiens
C'est vrai que Shaolin fût envahi par les Mandchous
Aidés par des traîtres, ils y entrèrent et brûlèrent tout
Ils ont dit aussi et la faute se profile
Que cinq moines s'échappèrent, c'est faux, on était six
Et je dévoile à présent la technique ancestrale
Dix ans de pratique ont fait de moi un virtuose verbal
Renonce à combattre le Gambli, c'est l'échec
Hong-Kong Fu-Fu de Mars va éclater tes genélecs
Le combat serait trop déséquilibré car Mars
Je représente, la ville et mon quartier
chorus
Leur voix s'élèvent, je les entend, ils veulent me couler
Je monte la garde, pour décocher des youcoulélés
Chtbaou, jambes éclairs, kata en l'air
Je viens venger l'honneur du neveu de la soeur de mon père
C'est-à-dire moi, le disciple, du temple du Henan
Hold-up mental, ils m'ont tous pris pour un âne
Mais j'étais caché, tapis, dans l'ombre rampait
Comme un puma, qui a flashé sa proie,
Qui n'assassine que pour macher
Attaque au premier son du gong, je cogne trop sec en tong
Méfie-toi du pied de Chill Chang Chang
Ciao, ma technique c'est Apocalypse Now
Bombardement vocal, verbal viet vodao
Je pratiquais alors que tu n'étais qu'un enfant
Soit, tu as vu des choses, je les ai vues 2000 ans avant
J'explique, j'avais cent textes sous le chapeau
Tu swinguais, tes parties, sur des airs de Chapi-Chapo
Je serais large si encore tu te la ferais
Mais laisse-moi te dire quand tu allais, on revenait
chorus
Comme à la guerre dans l'Illiade, nous déployons des myriades
Infestons tes enceintes au nom de la Triade
Iota alpha mu, tes phrases ont méchant goût de déjà-vu
Veux-tu croiser le fer avec des moines callus ? La fuite
Ta seule issue quand mes idées s'alignent
Pour une vision mystique, digne de Shaolin
Le big boss, fonde Opération Dragon sur ton sort
Et j'adore ce jeu, parce que c'est le jeu de ta mort
Bruce L.A.I. as-tu le charisme pour être moine ?
Ne te plains pas, ne geins pas, on a tous eu de l'avoine
Au repas, mais t'étais dans ta chaumière dans la plaine
Quand j'étais dans la montagne pour travailler mes kuens
Milieu du Tao "ouassa" dans le pao
N'essaie toujours pas de lutter où tu tombes K.O.
Je prône les vertus du profil bas, l'eau qui dort
Fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas
Le 426 atteind la plénitude
Mais j'ai la fureur de vaincre, perdre n'est pas dans mes habitudes
Je m'entraîne chaque jour sans baisser d'un ton
Car la perfection n'est approchable que par la répétition
Détenteur d'une technique vieille de mille ans
Je défens l'honneur de l'école du micro d'argent
Expert du style de l'homme ivre, je me saoule de musique
Avant de sauter de collines en collines
Et si l'envie de voler mon mic te prend
N'oublie pas Jachen Chen est plus solide que tes dents
Tu peux retourner répéter, tu es loin d'être prêt
Quand tu allais, on revenait
chorus
Crois-tu innover les techniques de kata ?
L'école de Mars sur l'époque est avancée
Tire parti des gestes que tu calquas
Sur nos pensées quand tu allais on revenait
Je siège à la table des chevaliers de la basse ronde
Noble confrérie de la rime profonde
Où chaque guerrier a sa spécificité
Chaque phrase est disséquée soigneusement étudiée
Notre histoire remonte loin, très loin
Mais j'appose là un addenda aux dires des historiens
C'est vrai que Shaolin fût envahi par les Mandchous
Aidés par des traîtres, ils y entrèrent et brûlèrent tout
Ils ont dit aussi et la faute se profile
Que cinq moines s'échappèrent, c'est faux, on était six
Et je dévoile à présent la technique ancestrale
Dix ans de pratique ont fait de moi un virtuose verbal
Renonce à combattre le Gambli, c'est l'échec
Hong-Kong Fu-Fu de Mars va éclater tes genélecs
Le combat serait trop déséquilibré car Mars
Je représente, la ville et mon quartier
chorus
Leur voix s'élèvent, je les entend, ils veulent me couler
Je monte la garde, pour décocher des youcoulélés
Chtbaou, jambes éclairs, kata en l'air
Je viens venger l'honneur du neveu de la soeur de mon père
C'est-à-dire moi, le disciple, du temple du Henan
Hold-up mental, ils m'ont tous pris pour un âne
Mais j'étais caché, tapis, dans l'ombre rampait
Comme un puma, qui a flashé sa proie,
Qui n'assassine que pour macher
Attaque au premier son du gong, je cogne trop sec en tong
Méfie-toi du pied de Chill Chang Chang
Ciao, ma technique c'est Apocalypse Now
Bombardement vocal, verbal viet vodao
Je pratiquais alors que tu n'étais qu'un enfant
Soit, tu as vu des choses, je les ai vues 2000 ans avant
J'explique, j'avais cent textes sous le chapeau
Tu swinguais, tes parties, sur des airs de Chapi-Chapo
Je serais large si encore tu te la ferais
Mais laisse-moi te dire quand tu allais, on revenait
chorus
Comme à la guerre dans l'Illiade, nous déployons des myriades
Infestons tes enceintes au nom de la Triade
Iota alpha mu, tes phrases ont méchant goût de déjà-vu
Veux-tu croiser le fer avec des moines callus ? La fuite
Ta seule issue quand mes idées s'alignent
Pour une vision mystique, digne de Shaolin
Le big boss, fonde Opération Dragon sur ton sort
Et j'adore ce jeu, parce que c'est le jeu de ta mort
Bruce L.A.I. as-tu le charisme pour être moine ?
Ne te plains pas, ne geins pas, on a tous eu de l'avoine
Au repas, mais t'étais dans ta chaumière dans la plaine
Quand j'étais dans la montagne pour travailler mes kuens
Milieu du Tao "ouassa" dans le pao
N'essaie toujours pas de lutter où tu tombes K.O.
Je prône les vertus du profil bas, l'eau qui dort
Fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas
Le 426 atteind la plénitude
Mais j'ai la fureur de vaincre, perdre n'est pas dans mes habitudes
Je m'entraîne chaque jour sans baisser d'un ton
Car la perfection n'est approchable que par la répétition
Détenteur d'une technique vieille de mille ans
Je défens l'honneur de l'école du micro d'argent
Expert du style de l'homme ivre, je me saoule de musique
Avant de sauter de collines en collines
Et si l'envie de voler mon mic te prend
N'oublie pas Jachen Chen est plus solide que tes dents
Tu peux retourner répéter, tu es loin d'être prêt
Quand tu allais, on revenait
chorus
11. Chez le mac
chorus :
Ca s'passe comme ça chez le mac
Ca s'passe comme ça chez le mac
Les rues sales du centre ville de Mars est mon turf
Mac aussi puissant que ce putain d'argent sur le surf
J'ai tout pris en main et condés se tâtent
Pas de racket, je suis libre des vapeurs d'eau écarlate
Et des tubes de colle, à coup de latte
Les consonnes, les voyelles, sont toutes à quatre pattes
Proxénète linguistique pur, du style
Manteau en fourrure, et ma vie, a pris une autre tournure
Je ne sais pas où cela me mène
Mais même ceux qui m'aiment me décrivent comme un schizophrène
J'ai mis les mots au tapin pour la sensation
Au trottoir les syllabes, prostitué la diction
Les lettres travaillent pour moi
Le dico est mon territoire, un pays dont je veux être le roi
J'ai taité des phrases comme de vraies dames
Tiré les plus belles pour les mettre en vitrine comme à Amsterdam
Si tu veux la qualité normal, tu payes cash
Ca arrache, à consommer avec un tchoc de hash
J'ai des potes dans la profession, c'est pas la mode
Mais pourquoi crois-tu que DRS s'appelle Mr Claude
Petit parade avec tes illusions de Benz
T'es une merde sur le marché parce que tes phrases sont renze
C'est dommage, t'es guetté par le chômage
Mon organisation est trop en place et bien trop sauvage
Ma famille vient de ce quartier, qui faisait peur à Hitler
Où la French est née pour niquer la terre entière
Je me souviens encore mais pourtant je devais être petit
Scarface n'est pas un rêve, il existe ici
L'Italiano prend la relève vingt ans après
C'est tout un autre monde, c'est tout un autre marché
Je suis discret, distant, dispo, prêt à disparaître
Mon discours éternel, seul un rêve peut renaître
Un jour, sous une forme nouvelle
D'un novice, 26 lettres 100.000 mots à son service
N'est pas mac qui veut
Mais je croise des concurrents sérieux
Alors je redouble de travail et serre le jeu
Si tu veux la bombe, tu raques Ronald
Ca s'passe comme ça chez le mac
chorus
Le petit noir à tête rasée
Moi non plus j'ai pas changé toujours prêt à dégaîner
Mon micro branché sur une table envoie le morceau
Vérifie la console qu'elle fasse bien son boulot
Ouais, c'est comme ça avec le mic et les samplers
Au doigt et à l'oeil, alors qui c'est l'empereur
La MPC travaille pour moi très dur
Et au moindre bug, je la colle au mur, c'est sûr
La dernière mélodie que j'ai recrutée
S'est prise deux gifles quand elle a refusé de se faire trunkater
En fait je suis le seul boss du matos
Tous les câbles qui font les macs tombent vite sur un os
Tout le monde y a droit qu'est-ce que tu crois
Les lettres, elles aussi, taffent pour moi
26 mètres chacun sa chacune
Deux claques sur les fesses et vite par ici la thune
C'est comme ça dans mon job que ça se passe
J'ai beacoup d'employés et je ne paie rien à l'URSAAF
Et je n'aie pas eu depuis longtemps à sévir
Elles ont réalisé que leur plaisir est de me servir
Si elles le font bien, je les place dans des phrases
Promotion sociale pour elles, pour moi plus de liasses
Mais le fin du fin, c'est le couplet quand elles y sont arrivées
C'est qu'elles sont classées top dans mon carnet
Celles qui attendent de moi un geste en retour
Ont beaucoup d'espoir, d'ailleurs elles courent toujours
Je table sur la qualité, pas sur la quantité
D'un service organisé créé pour vous faire planer
On y trouve des plates, des croisées, des embrassées
Choisissez, chacune d'elles a sa spécialité
J'ai dû transpirer dur pour y arriver
Mais ça sert d'avoir de la famille bien placée dans le métier
Le prox de l'apostrophe, le Jules de la Virgule
J'aurais dû faire du foot, j'ai toujours eu le sens des putes
Surtout ne vient pas taper à ma porte sans des Deutschmarks
Ca se passe comme ça chez le mac
chorus
Ca s'passe comme ça chez le mac
Ca s'passe comme ça chez le mac
Les rues sales du centre ville de Mars est mon turf
Mac aussi puissant que ce putain d'argent sur le surf
J'ai tout pris en main et condés se tâtent
Pas de racket, je suis libre des vapeurs d'eau écarlate
Et des tubes de colle, à coup de latte
Les consonnes, les voyelles, sont toutes à quatre pattes
Proxénète linguistique pur, du style
Manteau en fourrure, et ma vie, a pris une autre tournure
Je ne sais pas où cela me mène
Mais même ceux qui m'aiment me décrivent comme un schizophrène
J'ai mis les mots au tapin pour la sensation
Au trottoir les syllabes, prostitué la diction
Les lettres travaillent pour moi
Le dico est mon territoire, un pays dont je veux être le roi
J'ai taité des phrases comme de vraies dames
Tiré les plus belles pour les mettre en vitrine comme à Amsterdam
Si tu veux la qualité normal, tu payes cash
Ca arrache, à consommer avec un tchoc de hash
J'ai des potes dans la profession, c'est pas la mode
Mais pourquoi crois-tu que DRS s'appelle Mr Claude
Petit parade avec tes illusions de Benz
T'es une merde sur le marché parce que tes phrases sont renze
C'est dommage, t'es guetté par le chômage
Mon organisation est trop en place et bien trop sauvage
Ma famille vient de ce quartier, qui faisait peur à Hitler
Où la French est née pour niquer la terre entière
Je me souviens encore mais pourtant je devais être petit
Scarface n'est pas un rêve, il existe ici
L'Italiano prend la relève vingt ans après
C'est tout un autre monde, c'est tout un autre marché
Je suis discret, distant, dispo, prêt à disparaître
Mon discours éternel, seul un rêve peut renaître
Un jour, sous une forme nouvelle
D'un novice, 26 lettres 100.000 mots à son service
N'est pas mac qui veut
Mais je croise des concurrents sérieux
Alors je redouble de travail et serre le jeu
Si tu veux la bombe, tu raques Ronald
Ca s'passe comme ça chez le mac
chorus
Le petit noir à tête rasée
Moi non plus j'ai pas changé toujours prêt à dégaîner
Mon micro branché sur une table envoie le morceau
Vérifie la console qu'elle fasse bien son boulot
Ouais, c'est comme ça avec le mic et les samplers
Au doigt et à l'oeil, alors qui c'est l'empereur
La MPC travaille pour moi très dur
Et au moindre bug, je la colle au mur, c'est sûr
La dernière mélodie que j'ai recrutée
S'est prise deux gifles quand elle a refusé de se faire trunkater
En fait je suis le seul boss du matos
Tous les câbles qui font les macs tombent vite sur un os
Tout le monde y a droit qu'est-ce que tu crois
Les lettres, elles aussi, taffent pour moi
26 mètres chacun sa chacune
Deux claques sur les fesses et vite par ici la thune
C'est comme ça dans mon job que ça se passe
J'ai beacoup d'employés et je ne paie rien à l'URSAAF
Et je n'aie pas eu depuis longtemps à sévir
Elles ont réalisé que leur plaisir est de me servir
Si elles le font bien, je les place dans des phrases
Promotion sociale pour elles, pour moi plus de liasses
Mais le fin du fin, c'est le couplet quand elles y sont arrivées
C'est qu'elles sont classées top dans mon carnet
Celles qui attendent de moi un geste en retour
Ont beaucoup d'espoir, d'ailleurs elles courent toujours
Je table sur la qualité, pas sur la quantité
D'un service organisé créé pour vous faire planer
On y trouve des plates, des croisées, des embrassées
Choisissez, chacune d'elles a sa spécialité
J'ai dû transpirer dur pour y arriver
Mais ça sert d'avoir de la famille bien placée dans le métier
Le prox de l'apostrophe, le Jules de la Virgule
J'aurais dû faire du foot, j'ai toujours eu le sens des putes
Surtout ne vient pas taper à ma porte sans des Deutschmarks
Ca se passe comme ça chez le mac
chorus
12. Un bon son brut pour les truands
Je descend de ma montagne à cheval sorti de la
Retraite en moine Yamabuchi je déballe
Mon baluchon à froid dans la plus pure tradition
Ma maîtrise est totale telle un Ninja en action
L'inné et l'acquis se confondent
Les mecs m'observent, je crée dans leurs têtes une
Confusion profonde sonde mon esprit tu perdras le tien
Réveille pas le dragon, il sera plus affamé qu'une meute de chiens
Nourri aux grosses caisses au clap faut que ça
Frappe pas de mélodies pourraves, ou c'est le massacre
Ombres furtives tranchent la nuit comme des shurik'n
Mon bokken brille le style de la mouette s'abat sur sa proie
Maître Kano du stylo Li Po ivre de Tao
Drunken style paou un de plus dans la pao
Calligraphié ce texte est dédié au rataclan
Un bon son brut pour les truands
chorus :
Ne lâche pas le mic, il est gluant
IAM casse la baraque avec des lyrics tonitruants
Débarque avec gras de chacals puants
Un bon son brut pour les truands
Celui qui nique ma zic, votre shit, les sales flics
Chez nous se prennent des coups de Predator Kick's
Fixe ou je te mystifie comme un Twix, aussi sauvage que les Knick's
Le manimal revient avec sa clique, toujours les mêmes
Les six guerriers d'apocalypse, regarde à l'horizon c'est notre bannière
Qui se hisse, IAM je le suis et je le reste un casse-tête
Mise sur moi garçon, ceux qui renient mon son finiront
Par se prendre à coups de têtes sur les murs
La nature des éléments me pousse aux trousses des ordures
L'impur devient pur en maîtrisant l'écriture
Sur les mix tape un blason gravé Côté Obscur dedans
Un bon son brut pour les truands
A présent mature ma vie se base sur des mélodies
Les ratures sur mes pages m'ont forgé mon esprit conscient
Que ma vocation va servir à l'expression de mon école, fils
Celle du micro d'argent
Mon subconscient me guide, l'infini pouvoir limpide
Regarde ce que peut faire un bon quand tu joues les truands
Ecoute le dernier freeman du clan des 108 dragons
chorus
Hola amigo, je rapplique avec un pack de saligots
Et plein de mecs pourris, niquer le bénéfice aux gringos
Un bon son brut, lâche ta zique, elle est renza
Cerveza dans la pogne, reconnais c'est moi Sentenza
J'espère que t'est rapide, kid, ou ton beat est un bide
Un flop, si tu viens me tuer, ne raconte pas ta vie, mec
Car je me méfie de tout et ne sous-estime rien
Même le pire des pouilleux a un ange gardien
Attablé, ma bouche pleine coule un plat de fazoules
Empoche 2, 3 boules, exécute les contrats sur des pezoules
Les vauriens, apprécient ce son, ce n'est pas pour rien
C'est comme pal commercialisé rien que pour les chiens
100% fayot fait abstraction des ragots
Blondin ne meurs pas, lâche ta planque où tu caches le magot
Cowboy en ballerine, ne pète pas au royaume des puants
Ce beat est désigné que pour les crapules au front suant
chorus
Retraite en moine Yamabuchi je déballe
Mon baluchon à froid dans la plus pure tradition
Ma maîtrise est totale telle un Ninja en action
L'inné et l'acquis se confondent
Les mecs m'observent, je crée dans leurs têtes une
Confusion profonde sonde mon esprit tu perdras le tien
Réveille pas le dragon, il sera plus affamé qu'une meute de chiens
Nourri aux grosses caisses au clap faut que ça
Frappe pas de mélodies pourraves, ou c'est le massacre
Ombres furtives tranchent la nuit comme des shurik'n
Mon bokken brille le style de la mouette s'abat sur sa proie
Maître Kano du stylo Li Po ivre de Tao
Drunken style paou un de plus dans la pao
Calligraphié ce texte est dédié au rataclan
Un bon son brut pour les truands
chorus :
Ne lâche pas le mic, il est gluant
IAM casse la baraque avec des lyrics tonitruants
Débarque avec gras de chacals puants
Un bon son brut pour les truands
Celui qui nique ma zic, votre shit, les sales flics
Chez nous se prennent des coups de Predator Kick's
Fixe ou je te mystifie comme un Twix, aussi sauvage que les Knick's
Le manimal revient avec sa clique, toujours les mêmes
Les six guerriers d'apocalypse, regarde à l'horizon c'est notre bannière
Qui se hisse, IAM je le suis et je le reste un casse-tête
Mise sur moi garçon, ceux qui renient mon son finiront
Par se prendre à coups de têtes sur les murs
La nature des éléments me pousse aux trousses des ordures
L'impur devient pur en maîtrisant l'écriture
Sur les mix tape un blason gravé Côté Obscur dedans
Un bon son brut pour les truands
A présent mature ma vie se base sur des mélodies
Les ratures sur mes pages m'ont forgé mon esprit conscient
Que ma vocation va servir à l'expression de mon école, fils
Celle du micro d'argent
Mon subconscient me guide, l'infini pouvoir limpide
Regarde ce que peut faire un bon quand tu joues les truands
Ecoute le dernier freeman du clan des 108 dragons
chorus
Hola amigo, je rapplique avec un pack de saligots
Et plein de mecs pourris, niquer le bénéfice aux gringos
Un bon son brut, lâche ta zique, elle est renza
Cerveza dans la pogne, reconnais c'est moi Sentenza
J'espère que t'est rapide, kid, ou ton beat est un bide
Un flop, si tu viens me tuer, ne raconte pas ta vie, mec
Car je me méfie de tout et ne sous-estime rien
Même le pire des pouilleux a un ange gardien
Attablé, ma bouche pleine coule un plat de fazoules
Empoche 2, 3 boules, exécute les contrats sur des pezoules
Les vauriens, apprécient ce son, ce n'est pas pour rien
C'est comme pal commercialisé rien que pour les chiens
100% fayot fait abstraction des ragots
Blondin ne meurs pas, lâche ta planque où tu caches le magot
Cowboy en ballerine, ne pète pas au royaume des puants
Ce beat est désigné que pour les crapules au front suant
chorus
13. Bouger la tête
Je plonge dans mes souvenirs pour voir mon devenir
Sors dans l'année d'où tant de choses allaient partir
Je rentrais de l'école un soir, dégoûté
En pensant à tous les devoirs qui m'attendaient
J'entre et je tombe sur la télé, qu'est-ce que c'est
Que ces mecs qui tournent sur la main et font des roulés-boulés
Pour moi, c'était nouveau pourtant c'est sûr
Mes deux pieds et ma tête battaient déjà la mesure
On dit que tout se joue sur un coup de dés
Mais c'est sur un coup de grosse caisse que mon destin s'est tracé
Collé au rythme, j'ai oublié mes livres
D'école, avec la danse c'était incompatible
J'étais voué à faire de la musique
Condamné à placer le son au-delà d'une rhétorique
Ainsi, j'ai envers lui une éternelle dette
Dont je m'acquitte à chaque fois que je fais bouger les têtes
Envoies donc le rythme que je swingue les gadjis gadjos
Check 1, 2 pour le microphone
Place au mc qui torchait les partys au tempo des profiles
Kamikazé verbal, wildstyle
2 pour la basse, 1 pour les aigus, putain je suis le vrai Gus
Si ce style est en apéritif, je suis Monsieur Plus
Bastonne mon son sur les ondes le matin
Pimpant, j'injecte un funky clap dans vos tympans
Lyriciste grimpant, les compétiteurs saignent
Car j'absorbe plus de trucs que la sphaigne daigne écouter
L'oscillateur de tête, le boss, le pivot
Chill est le Suprême, poto, y'a pas de rivaux
Réfractaires au son de Mars et que ce flot de rimes brime
Flippez mais dites pourquoi vos bobines dodelinent
C'est intrinsèque, mais le sec en baskets et casquette
N'a pas d'équivalent pour faire bouger la tête
Depuis les Flash Breakers, l'eau a coulé sous les ponts
Tout a changé sauf le volume de mon walkman à fond
Pourtant je regrette parfois ces entraînements
Interminables où l'on créait de nouveau pas
Aujourd'hui on recherche des échantillons
Chaque fois meilleurs, mais toujours pour les mêmes raisons
C'est comme ça que je m'éclate
Faire bouger la tête des mecs sur un swing soul qui claque
Wou! Terrible, c'est ça, enchaîne
Une basse bien grasse mon sang bout dans mes veines
Le coeur est un métronome
L'homme ne peut que s'incliner quand le hip-hop inpose son dogme
Au nom de ceux qui avec moi usèrent leurs survêtements
De ceux qui nous ont supporté jusqu'à présent
Je me dois de tenir mon poste, j'ai envers eux une dette
Dont je m'acquitte quand je fais bouger leurs têtes
Les sons qui me portent sont brutaux, je l'ai dit plus tôt
Je transmute la nature de l'être humain en culbuto
Frappe comme une batte, nommé Batman constate
Que le frère Chill flippe sur le mic comme un acrobate
Le grand Pope du côté obscur
Méthodique, trempé dans le rap jusqu'à l'os cure
Le mal par la malice, le swing mon Graal, mon calice
Au pays de Marseille, ça file, fils on l'appelle Alice
Indépendante la tête, elle s'agite
Brise un aspect statique, chute vers le bas comme une blague tragique
Sous les basses vibre la toiture
Et les types sont des bandes de clebs sur la plage arrière des voitures
Le sens et la technique sont hardcore
L'essentiel est là comme une compilation de chanteur mort
Mixette, DAT cassette
Microphone check, tout est prêt pour agiter la fête
Sors dans l'année d'où tant de choses allaient partir
Je rentrais de l'école un soir, dégoûté
En pensant à tous les devoirs qui m'attendaient
J'entre et je tombe sur la télé, qu'est-ce que c'est
Que ces mecs qui tournent sur la main et font des roulés-boulés
Pour moi, c'était nouveau pourtant c'est sûr
Mes deux pieds et ma tête battaient déjà la mesure
On dit que tout se joue sur un coup de dés
Mais c'est sur un coup de grosse caisse que mon destin s'est tracé
Collé au rythme, j'ai oublié mes livres
D'école, avec la danse c'était incompatible
J'étais voué à faire de la musique
Condamné à placer le son au-delà d'une rhétorique
Ainsi, j'ai envers lui une éternelle dette
Dont je m'acquitte à chaque fois que je fais bouger les têtes
Envoies donc le rythme que je swingue les gadjis gadjos
Check 1, 2 pour le microphone
Place au mc qui torchait les partys au tempo des profiles
Kamikazé verbal, wildstyle
2 pour la basse, 1 pour les aigus, putain je suis le vrai Gus
Si ce style est en apéritif, je suis Monsieur Plus
Bastonne mon son sur les ondes le matin
Pimpant, j'injecte un funky clap dans vos tympans
Lyriciste grimpant, les compétiteurs saignent
Car j'absorbe plus de trucs que la sphaigne daigne écouter
L'oscillateur de tête, le boss, le pivot
Chill est le Suprême, poto, y'a pas de rivaux
Réfractaires au son de Mars et que ce flot de rimes brime
Flippez mais dites pourquoi vos bobines dodelinent
C'est intrinsèque, mais le sec en baskets et casquette
N'a pas d'équivalent pour faire bouger la tête
Depuis les Flash Breakers, l'eau a coulé sous les ponts
Tout a changé sauf le volume de mon walkman à fond
Pourtant je regrette parfois ces entraînements
Interminables où l'on créait de nouveau pas
Aujourd'hui on recherche des échantillons
Chaque fois meilleurs, mais toujours pour les mêmes raisons
C'est comme ça que je m'éclate
Faire bouger la tête des mecs sur un swing soul qui claque
Wou! Terrible, c'est ça, enchaîne
Une basse bien grasse mon sang bout dans mes veines
Le coeur est un métronome
L'homme ne peut que s'incliner quand le hip-hop inpose son dogme
Au nom de ceux qui avec moi usèrent leurs survêtements
De ceux qui nous ont supporté jusqu'à présent
Je me dois de tenir mon poste, j'ai envers eux une dette
Dont je m'acquitte quand je fais bouger leurs têtes
Les sons qui me portent sont brutaux, je l'ai dit plus tôt
Je transmute la nature de l'être humain en culbuto
Frappe comme une batte, nommé Batman constate
Que le frère Chill flippe sur le mic comme un acrobate
Le grand Pope du côté obscur
Méthodique, trempé dans le rap jusqu'à l'os cure
Le mal par la malice, le swing mon Graal, mon calice
Au pays de Marseille, ça file, fils on l'appelle Alice
Indépendante la tête, elle s'agite
Brise un aspect statique, chute vers le bas comme une blague tragique
Sous les basses vibre la toiture
Et les types sont des bandes de clebs sur la plage arrière des voitures
Le sens et la technique sont hardcore
L'essentiel est là comme une compilation de chanteur mort
Mixette, DAT cassette
Microphone check, tout est prêt pour agiter la fête
14. Un cri court dans la nuit
Il est assis au fond du métro, où personne regarde
Silence pesant, trois mecs montent, visages menaçants
"Allez tombe la veste, on est accroc d'elle"
Mais lui supplie, commence à pleurer, son père lui a offert à Noël
Elle change de main, il a beau dire que ses parents n'ont pas un sou
Au fond tout le monde s'en fout
Les trois types, les gens autour, gratuitement, la lame est soudaine
L'Opinel pénètre, 10 centimètres dans l'abdomen
Ca fait déjà un an, il aurait 16 ans
Son père ne s'en est jamais vraiment remis
Lorsqu'il entre dans sa chambre, rien n'a changé, les jouets
Les livres, cependant, les murs sont tristes, pourquoi vivre
Si tuer c'est facile ? On veut tourner le couteau
Quand tout s'écroule d'un coup au fond d'un métro il gît là
Les flics enquêtent, bouffent des sandwichs, même sourient
Racontent leur vie, ils parlent même pas de lui
Il a du mal à s'imaginer, jadis son enfant innocent
En une seconde, pour 400 francs, mourrant dans une flaque de sang
Une flaque de pleurs, une vague de peur, la bague du bonheur
Fruit de l'amour, fauché par le tranchant d'une dague
Malheur, c'était pas l'heure de partir, il ne lui avait pas tout dit
Tant pis, ce sera au paradis
Et des remords de la racine, s'élève un arbre
Et de l'arbre pousse des fleurs délicates qui viennent carresser le marbre
chorus : (x 2)
Encore une tombe à fleurir
Un ange part dans un dernier soupir
Un fait divers dans une ruelle
Un cri court, personne n'entend l'appel
Rue sombre éclairée au néon, deux heures déjà qu'elle fait
Les cent pas et dans le sac toujours pas un rond
Trottoirs glauques, bars sales, bagarres d'ivrognes
Les talons frappent le goudron, au feu rouge un mec klaxonne
Elle en a marre de ces tarés qui passent, repassent, la condamne
Blessent son âme et dix mètres plus loin se marrent
Ca marche pas bien aujourd'hui, les mecs n'ont pas envie
A cause de la pluie ou la vie, le sexe perd face au souci
Un manteau, un parapluie, l'enfer en costume gris
Se rapproche, son regard fuit, elle dit son prix, c'est parti
S'ouvre la porte, couloir vers le purgatoire, pour elle l'histoire
Se répète tel un train fantôme des foires de sa rue au glissement des bars noirs
Miroir, dis-lui qui est la plus belle
Ne la laisse pas croire seule le soir que les fées se foutent d'elle
Belle au bois dormant pour un matelas sans ressort
Ancrée à son sort comme un bateau usé jamais ne sort du port
Blanche Neige a croqué le fruit amer sans amertume
Pour eux, elle n'est qu'une pute, pour son fils elle reste une mère
Une Peau d'Ane princesse le jour, esclave la nuit
Mais les escarpins sont maudits, ils ramènent Cendrillon vers son taudis
Les murs témoins de l'étreinte plus brève que tendre
Capturent son regard rêveur, seul remède contre la démence
Sorti par la fenêtre un cri sans bruit hante les rues sans vie
Sorti par la fenêtre un cri court dans la nuit
chorus (x 2)
Silence pesant, trois mecs montent, visages menaçants
"Allez tombe la veste, on est accroc d'elle"
Mais lui supplie, commence à pleurer, son père lui a offert à Noël
Elle change de main, il a beau dire que ses parents n'ont pas un sou
Au fond tout le monde s'en fout
Les trois types, les gens autour, gratuitement, la lame est soudaine
L'Opinel pénètre, 10 centimètres dans l'abdomen
Ca fait déjà un an, il aurait 16 ans
Son père ne s'en est jamais vraiment remis
Lorsqu'il entre dans sa chambre, rien n'a changé, les jouets
Les livres, cependant, les murs sont tristes, pourquoi vivre
Si tuer c'est facile ? On veut tourner le couteau
Quand tout s'écroule d'un coup au fond d'un métro il gît là
Les flics enquêtent, bouffent des sandwichs, même sourient
Racontent leur vie, ils parlent même pas de lui
Il a du mal à s'imaginer, jadis son enfant innocent
En une seconde, pour 400 francs, mourrant dans une flaque de sang
Une flaque de pleurs, une vague de peur, la bague du bonheur
Fruit de l'amour, fauché par le tranchant d'une dague
Malheur, c'était pas l'heure de partir, il ne lui avait pas tout dit
Tant pis, ce sera au paradis
Et des remords de la racine, s'élève un arbre
Et de l'arbre pousse des fleurs délicates qui viennent carresser le marbre
chorus : (x 2)
Encore une tombe à fleurir
Un ange part dans un dernier soupir
Un fait divers dans une ruelle
Un cri court, personne n'entend l'appel
Rue sombre éclairée au néon, deux heures déjà qu'elle fait
Les cent pas et dans le sac toujours pas un rond
Trottoirs glauques, bars sales, bagarres d'ivrognes
Les talons frappent le goudron, au feu rouge un mec klaxonne
Elle en a marre de ces tarés qui passent, repassent, la condamne
Blessent son âme et dix mètres plus loin se marrent
Ca marche pas bien aujourd'hui, les mecs n'ont pas envie
A cause de la pluie ou la vie, le sexe perd face au souci
Un manteau, un parapluie, l'enfer en costume gris
Se rapproche, son regard fuit, elle dit son prix, c'est parti
S'ouvre la porte, couloir vers le purgatoire, pour elle l'histoire
Se répète tel un train fantôme des foires de sa rue au glissement des bars noirs
Miroir, dis-lui qui est la plus belle
Ne la laisse pas croire seule le soir que les fées se foutent d'elle
Belle au bois dormant pour un matelas sans ressort
Ancrée à son sort comme un bateau usé jamais ne sort du port
Blanche Neige a croqué le fruit amer sans amertume
Pour eux, elle n'est qu'une pute, pour son fils elle reste une mère
Une Peau d'Ane princesse le jour, esclave la nuit
Mais les escarpins sont maudits, ils ramènent Cendrillon vers son taudis
Les murs témoins de l'étreinte plus brève que tendre
Capturent son regard rêveur, seul remède contre la démence
Sorti par la fenêtre un cri sans bruit hante les rues sans vie
Sorti par la fenêtre un cri court dans la nuit
chorus (x 2)
15. Libère mon imagination
chorus :
Le tempo libère mon imagination
Me rappelle que ma musique est née dans un champ de coton
Les cinq sens bien affûtés, je suis prêt
La musique fait son entrée dans ma tête, je me laisse guider
Je me retrouve dans un endroit où tout est blanc
Est-ce le Paradis ? Pourtant, une odeur de sang
Flotte juste au-dessus du charley ouvert
Qui guide ma plume et mon esprit dans ces quelques vers
Pour chaque mot gravé, une goutte de sueur
De ceux qui sont tombés dans ces champs de malheur
Leur vie ne tenait qu'à une chaîne
Mais leurs âmes libres planent aujourd'hui dans les plaînes
Ils ont passé leur vie entre la mort et l'amour
Ma couleur de peau me le rappelle tous les jours à chaque fois que
chorus
L'Ile de Gorée, à l'origine de ma plume
De mon rythme résonnent des plaintes sinistres
Qu'on entend dans nos versets, dans ces compositions exercées
Sortent de la bouche d'un sage aux narines percées
Qui ramassait dans sa vallée
Des poussières du ciel, destin bouleversé
Dans les cales d'un négrier, corde au cou
L'odeur de mort, ces percus sont la mémoire d'alors
Et chaque coup de grosse caisse blesse dans le cerveau
La caisse claire rappelle ce fouet qui lacère la peau
Le charlet, ces souffles de passivité
Chaque mot dans mes pensées pour un esclave assassiné
L'échantillon sans cesse revient
Fait de nous des victimes du quotidien
Combien de gens connaissent déjà leur avenir
Travailler dur pour à peine gagner de quoi survivre
Pour que l'esprit s'apaise il est nourri de liberté fictive
Nous voilà esclaves sans chaînes
Mais ils sont bien loin les champs de coton
Aujourd'hui sans contrainte, on trime dans les champs de béton
Le conditionnement est si parfait, tellement accepté
Que certains attendent qu'on leur dise de penser
Le précieux héritage serait-il à jamais perdu
Est-ce qu'il n'y a que dans ma tête que les chants continuent
chorus
J'ai une certitude
L'évaporation des lettres libère du joug, de la servitude
Et si aujourd'hui beaucoup en font usage
C'est pour briser les chaînes des nouvelles formes d'esclavage
En vogue dans nos sociétés à l'Ouest rien de nouveau
Les clés sont des mots
Sinon pourquoi les nazis auraient-ils fait des autodafés ?
A Toulon, les livres se vendraient en toute liberté
Mais nos textes par voie hertzienne prennent le chemin des airs
Nos voix ne seront pas prisonnières
Parti pris pour la musique, cette atmosphère unique
Casse les lois de l'asservissement psychique
chorus
Le tempo libère mon imagination
Me rappelle que ma musique est née dans un champ de coton
Les cinq sens bien affûtés, je suis prêt
La musique fait son entrée dans ma tête, je me laisse guider
Je me retrouve dans un endroit où tout est blanc
Est-ce le Paradis ? Pourtant, une odeur de sang
Flotte juste au-dessus du charley ouvert
Qui guide ma plume et mon esprit dans ces quelques vers
Pour chaque mot gravé, une goutte de sueur
De ceux qui sont tombés dans ces champs de malheur
Leur vie ne tenait qu'à une chaîne
Mais leurs âmes libres planent aujourd'hui dans les plaînes
Ils ont passé leur vie entre la mort et l'amour
Ma couleur de peau me le rappelle tous les jours à chaque fois que
chorus
L'Ile de Gorée, à l'origine de ma plume
De mon rythme résonnent des plaintes sinistres
Qu'on entend dans nos versets, dans ces compositions exercées
Sortent de la bouche d'un sage aux narines percées
Qui ramassait dans sa vallée
Des poussières du ciel, destin bouleversé
Dans les cales d'un négrier, corde au cou
L'odeur de mort, ces percus sont la mémoire d'alors
Et chaque coup de grosse caisse blesse dans le cerveau
La caisse claire rappelle ce fouet qui lacère la peau
Le charlet, ces souffles de passivité
Chaque mot dans mes pensées pour un esclave assassiné
L'échantillon sans cesse revient
Fait de nous des victimes du quotidien
Combien de gens connaissent déjà leur avenir
Travailler dur pour à peine gagner de quoi survivre
Pour que l'esprit s'apaise il est nourri de liberté fictive
Nous voilà esclaves sans chaînes
Mais ils sont bien loin les champs de coton
Aujourd'hui sans contrainte, on trime dans les champs de béton
Le conditionnement est si parfait, tellement accepté
Que certains attendent qu'on leur dise de penser
Le précieux héritage serait-il à jamais perdu
Est-ce qu'il n'y a que dans ma tête que les chants continuent
chorus
J'ai une certitude
L'évaporation des lettres libère du joug, de la servitude
Et si aujourd'hui beaucoup en font usage
C'est pour briser les chaînes des nouvelles formes d'esclavage
En vogue dans nos sociétés à l'Ouest rien de nouveau
Les clés sont des mots
Sinon pourquoi les nazis auraient-ils fait des autodafés ?
A Toulon, les livres se vendraient en toute liberté
Mais nos textes par voie hertzienne prennent le chemin des airs
Nos voix ne seront pas prisonnières
Parti pris pour la musique, cette atmosphère unique
Casse les lois de l'asservissement psychique
chorus
16. Demain c'est loin
L'encre coule, le sang se répand
Absorbe l'émotion, sac d'image dans ma mémoire
Je parle de ce que mes proches vivent et de ce que je vois
Des mecs coulés par le désespoir qui partent à la dérive
Des mecs qui pour 20.000 de shit se déchirent
Je parle du quotidien, écoute bien mes phrases font pas rire
Rire, sourire, certains l'ont perdu je pense à Momo
Qui m'a dit à plus jamais, je ne l'ai revu
Tenter le diable pour sortir de la galère, t'as gagné frère
Mais c'est toujours la misère pour ce qui pousse derrière
Pousse pousser au milieu d'un champs de béton
Grandir dans un parking et voir les grands faire rentrer les ronds
La pauvreté, ça fait gamberger en deux temps trois mouvements
On coupe, on compresse, on découpe, on emballe, on vend
A tour de bras, on fait rentrer l'argent du crack
Ouais, c'est ça la vie, et parle pas de RMI ici ici ici
Ici, le rêve des jeunes c'est la Golf gti, survet' Tachini
Tomber les femmes à l'aise comme many
Sur Scarface, je suis comme tout le monde je délire bien
Dieu merci, j'ai grandis, je suis plus malin, lui il crève à la fin
La fin, la faim, la faim justifie les moyens, 4, 5 coups malsains
Et on tient jusqu'à demain, après on verra bien
On marche dans l'ombre du malin du soir au matin
Tapis dans un coin, couteau à la main, bandit de grand chemin
Chemin, chemin, y'en a pas deux pour être un dieu
Frapper comme une enclume, pas tomber les yeux, l'envieux en veut
Une route pour y entrer deux pour s'en sortir, 3/4 cuir
Réussir, s'évanouir, devenir un souvenir
Souvenir être si jeune, avoir plein le répertoire
Des gars rayés de la carte qu'on efface comme un tableau tchpaou!
c'est le noir
Croire en qui, en quoi, les mecs sont tous des mirroirs
Vont dans le même sens, veulent s'en mettre plein les tirroirs
Tirroir, on y passe notre vie, on y finit avant de connaître l'enfer
Sur terre, on construit son paradis
Fiction, désillusion trop forte, sors le chichon
La réalité tape trop dure, besoin d'évasion
Evasion, évasion, effort d'imagination, ici tout est gris
Les murs, les esprits, les rats la nuit
On veut s'échapper de la prison, une aiguille passe, on passe à l'action
Fausse diversion, un jour tu pètes les plombs
Les plombs, certains chanceux en ont dans la cervelle
D'autres se les envoient pour une poignée de biftons, guerre fraternelle
Les armes poussent comme la mauvaise herbe
L'image du gangster se propage comme la gangrène sème ses graines
Graines, graines, graine de délinquant qu'espérez-vous ? Tous jeunes
On leur apprend que rien ne fait un homme à part les francs
Au franc tireur discret au groupe organisé, la racine devient champs
Trop grand, impossible a arrêté
Arrêté, poisseux au départ, chanceux à la sortie
On prend trois mois, le bruit court, la réputation grandit
Les barreaux font plus peur, c'est la routine, vulgaire épine
Fine esquisse à l'encre de Chine, figurine qui parfois s'anime
S'anime, anime animé d'une furieuse envie de monnaie
Le noir tombe, qu'importe le temps qu'il fait, on jette les dés, faut flamber
Perdre et gagner, rentrer avec quelques papiers en plus
Ca aidera, personne demandera d'où ils sont tombés
Tomber ou pas, pour tout, pour rien on prend le risque, pas grave cousin
De toute façon dans les deux cas, on s'en sort bien
Vivre comme un chien ou un prince, y'a pas photo
On fait un choix, fait griller le gigot, brillent les joyaux
Joyaux, un rêve, plein les poches mais la cible est loin, la flèche
Ricoche, le diable rajoute une encoche trop moche les mecs cochent
Leur propre case, décoche pour du cash, j'entends les cloches,
les coups de pioche
Creuser un trou, c'est trop fastoche
Fastoche, facile le blouson du bourgeois docile des mêmes la hantise
Et porcelaine dans le pare-brise
Tchac! le rasoir sur le sac à main, par ici les talbins
Ca c'est toute la journée, lendemain, après lendemain
Lendemain ? C'est pas le problème, on vit au jour le jour
On n'a pas le temps ou on perd de l'argent, les autres le prennent
Demain, c'est loin, on n'est pas pressé, au fur et à mesure
On avance en surveillant nos fesses pour parler au futur
Futur, le futur ne changera pas grand-chose, les générations prochaines
Seront pires que nous, leur vie sera plus morose
Notre avenir, c'est la minute d'après le but, anticiper
Prévenir avant de se faire clouer
Clouer, clouer sur un banc rien d'autre à faire, on boit de la bière
On siffle les gazières qui n'ont pas de frère
Les murs nous tiennent comme du papier tue-mouches
On est là, jamais on s'en sortira, Satan nous tient avec sa fourche
Fourche, enfourcher les risques seconde après seconde
Chaque occasion est une pierre de plus ajoutée à nos frondes
Contre leurs lasers, certains désespèrent, beaucoup touchent terre
Les obstinés refusent le combat suicidaire
Cidaire, sidérés, les dieux regardent, l'humain se diriger vers le mauvais
Côté de l'éternité d'un pas décidé
Préfèreront rôder en bas en haut, on va s'emmerder
Y'a qu'ici que les anges vendent la fumée
Fumée, encore une bouffée, le voile est tombé
La tête sur l'oreiller, la merde un instant estompée
Par la fenêtre, un cri fait son entrée, un homme se fait braquer
Un enfant se fait serrer, pour une Cartier menotté
Menotté, pieds et poings liés par la fatalité
Prisonnier du donjon, le destin est le geôlier
Le teurf l'arène on a grandi avec les jeux
Gladiateur courageux, mais la vie est coriace, on lutte comme on peut
Dans les constructions élevées
Incompréhension, bandes de gosses soi-disant mal élevés
Frictions, excitation, patrouilles de civils
Trouille inutile, légendes et mythes débiles
Haschich au kilo, poètes armés de stylo
Réserves de créativité, hangars, silos
Ca file au bloc 20, pack de Heineken dans les mains
Oublier en tirant sur un gros joint
Princesses d'Afrique, fille mère, plastique
Plein de colle, raclo à la masse lunatique
Economie parallèle, équipe dure comme un roc
Petits Don qui contrôlent grave leurs spots
On pète la Veuve Cliquot, parqués comme à Mexico
Horizons cimentés, pickpockets, toxicos
Personnes honnêtes ignorées, superflics, Zorros
Politiciens et journalistes en visite au zoo
Musulmans respectueux, pères de famille humbles
Baffles qui blastent la musique de la jungle
Entrées dévastées, carcasses de tires éclatées
Nuée de gosses qui viennent gratter
Lumières oranges qui s'allument, cheminées qui fument
Parties de foot improvisées sur le bitume
Golf, VR6, pneus qui crissent
Silence brisé par les sirènes de police
Polos Façonnable, survêtements minables
Mères aux traits de caractère admirables
Chichon bidon, histoires de prison
Stupides divisions, amas de tisons
Clichés d'Orient, cuisine au piment
Jolis noms d'arbres pour des bâtiments dans la forêt de ciment
Désert du midi, soleil écrasant
Vie la nuit, pendant le mois de Rhamadhan
Pas de distractions, se créer un peu d'action
Jeu de dés, de contrée, paris d'argent, méchante attraction
Rires ininterrompus, arrestations impromptues
Maires d'arrondissement corrompus
Marcher sur les seringues usagées, rêver de voyager
Autoradios en affaire, lot de chaînes arrachées
Bougre sans retour, psychopathe sans pitié
Meilleurs liens d'amitié qu'un type puisse trouver
Génies du sport faisant leurs classes sur les terrains vagues
Nouvelles blagues, terribles techniques de drague
Individualités qui craquent parce que stressées
Personne ne bouge, personne ne sera blessé
Vapeur d'éther, d'eau écarlate, d'alcool
Fourgon de la Brink's maté comme le pactole
C'est pas drôle, le chien mord enfermé dans la cage
Bave de rage, les barreaux grimpent au deuxième étage
Dealer du hashich, c'est sage si tu veux sortir la femme
Si tu plonges, la ferme, pas drame
Mais l'école est pas loin, les ennuis non plus
Ca commence par des tapes au cul, ça finit par des gardes à vues
Regarde la rue, ce qui change ? Y'a que les saisons
Tu baves du béton, crache du béton, chie du béton
Te bas pour du laiton, est-ce que ça rapporte
Regrette pas les biftons quand la bac frappe à la porte
Trois couleurs sur les affiches nous traitent comme des bordilles
C'est pas Manille ok, mais les cigarettes se torpillent
Coupable innocent, ça parle cash, de pour cent
Oeil pour oeil, bouche pour dent, c'est stressant
Très tôt, c'est déjà la famille dehors, la bande à Kader
Va niquer ta mère, la merde au cul, ils parlent déjà de travers
Pas facile de parler d'amour, travail à l'usine
Les belles gazelles se brisent l'échine dans les cuisines
Les élus ressassent rénovation ça rassure
Mais c'est toujours la même merde, derrière la dernière couche
De peinture, feu les rêves gisent enterrés dans la cour
A douze ans conduire, mourir, finir comme Tupac Shakur
Mater les photos, majeur aujourd'hui, poto
Pas mal d'amis se sont déjà tués en moto
Une fois tu gagnes, mille fois tu perds, le futur c'est un loto
Pour ce, je dédie mes textes en qualité d'ex-voto, mec
Ici t'es jugé à la réputation forte
Manque-toi et tous les jours les bougres pissent sur ta porte
C'est le tarif minimum et gaffe
Ceux qui pèsent transforment le secteur en oppidum
Gelé, l'ambiance s'électrise, y'a plein de places assises
Béton figé fait office de froide banquise
Les gosses veulent sortir, les "non" tombent comme des massues
Les artistes de mon cul, pompent les subventions dsu
Tant d'énergie perdue pour des préjugés indus
Les décideurs financiers plein de merde dans la vue
En attendant, les espoirs foirent, capotent, certains rappent
Les pierres partent, les caisses volées dérapent
C'est le bordel au lycée, dans les couloirs on ouvre les extincteurs
Le quartier devient le terrain de chasse des inspecteurs
Le dos a un oeil car les eaux sont truffées d'éceuils
Receuille le blé, on joue aux dés dans un sombre cerceuil
C'est trop, les potos chient sur le profil Roméo
Un tchoc de popo, faire les fils et un bon rodéo
La vie est dure, si on veut du rêve
Ils mettent du pneu dans le shit et te vendent ça Ramsellef
Tu me diras "ça va, c'est pas trop"
Mais pour du tcherno, un hamidou quand on a rien, c'est chaud
Je sais de quoi je parle, moi, le bâtard
J'ai dû fêter mes vingt ans avec trois bouteilles de Valstar
Le spot bout ce soir qui est le King
D'entrée, les murs sont réservés comme des places de parking
Mais qui peut comprendre la mène pleine
Qu'un type à bout frappe sec poussé par la haine
Et qu'on ne naît pas programmé pour faire un foin
Je pense pas à demain, parce que demain c'est loin
Absorbe l'émotion, sac d'image dans ma mémoire
Je parle de ce que mes proches vivent et de ce que je vois
Des mecs coulés par le désespoir qui partent à la dérive
Des mecs qui pour 20.000 de shit se déchirent
Je parle du quotidien, écoute bien mes phrases font pas rire
Rire, sourire, certains l'ont perdu je pense à Momo
Qui m'a dit à plus jamais, je ne l'ai revu
Tenter le diable pour sortir de la galère, t'as gagné frère
Mais c'est toujours la misère pour ce qui pousse derrière
Pousse pousser au milieu d'un champs de béton
Grandir dans un parking et voir les grands faire rentrer les ronds
La pauvreté, ça fait gamberger en deux temps trois mouvements
On coupe, on compresse, on découpe, on emballe, on vend
A tour de bras, on fait rentrer l'argent du crack
Ouais, c'est ça la vie, et parle pas de RMI ici ici ici
Ici, le rêve des jeunes c'est la Golf gti, survet' Tachini
Tomber les femmes à l'aise comme many
Sur Scarface, je suis comme tout le monde je délire bien
Dieu merci, j'ai grandis, je suis plus malin, lui il crève à la fin
La fin, la faim, la faim justifie les moyens, 4, 5 coups malsains
Et on tient jusqu'à demain, après on verra bien
On marche dans l'ombre du malin du soir au matin
Tapis dans un coin, couteau à la main, bandit de grand chemin
Chemin, chemin, y'en a pas deux pour être un dieu
Frapper comme une enclume, pas tomber les yeux, l'envieux en veut
Une route pour y entrer deux pour s'en sortir, 3/4 cuir
Réussir, s'évanouir, devenir un souvenir
Souvenir être si jeune, avoir plein le répertoire
Des gars rayés de la carte qu'on efface comme un tableau tchpaou!
c'est le noir
Croire en qui, en quoi, les mecs sont tous des mirroirs
Vont dans le même sens, veulent s'en mettre plein les tirroirs
Tirroir, on y passe notre vie, on y finit avant de connaître l'enfer
Sur terre, on construit son paradis
Fiction, désillusion trop forte, sors le chichon
La réalité tape trop dure, besoin d'évasion
Evasion, évasion, effort d'imagination, ici tout est gris
Les murs, les esprits, les rats la nuit
On veut s'échapper de la prison, une aiguille passe, on passe à l'action
Fausse diversion, un jour tu pètes les plombs
Les plombs, certains chanceux en ont dans la cervelle
D'autres se les envoient pour une poignée de biftons, guerre fraternelle
Les armes poussent comme la mauvaise herbe
L'image du gangster se propage comme la gangrène sème ses graines
Graines, graines, graine de délinquant qu'espérez-vous ? Tous jeunes
On leur apprend que rien ne fait un homme à part les francs
Au franc tireur discret au groupe organisé, la racine devient champs
Trop grand, impossible a arrêté
Arrêté, poisseux au départ, chanceux à la sortie
On prend trois mois, le bruit court, la réputation grandit
Les barreaux font plus peur, c'est la routine, vulgaire épine
Fine esquisse à l'encre de Chine, figurine qui parfois s'anime
S'anime, anime animé d'une furieuse envie de monnaie
Le noir tombe, qu'importe le temps qu'il fait, on jette les dés, faut flamber
Perdre et gagner, rentrer avec quelques papiers en plus
Ca aidera, personne demandera d'où ils sont tombés
Tomber ou pas, pour tout, pour rien on prend le risque, pas grave cousin
De toute façon dans les deux cas, on s'en sort bien
Vivre comme un chien ou un prince, y'a pas photo
On fait un choix, fait griller le gigot, brillent les joyaux
Joyaux, un rêve, plein les poches mais la cible est loin, la flèche
Ricoche, le diable rajoute une encoche trop moche les mecs cochent
Leur propre case, décoche pour du cash, j'entends les cloches,
les coups de pioche
Creuser un trou, c'est trop fastoche
Fastoche, facile le blouson du bourgeois docile des mêmes la hantise
Et porcelaine dans le pare-brise
Tchac! le rasoir sur le sac à main, par ici les talbins
Ca c'est toute la journée, lendemain, après lendemain
Lendemain ? C'est pas le problème, on vit au jour le jour
On n'a pas le temps ou on perd de l'argent, les autres le prennent
Demain, c'est loin, on n'est pas pressé, au fur et à mesure
On avance en surveillant nos fesses pour parler au futur
Futur, le futur ne changera pas grand-chose, les générations prochaines
Seront pires que nous, leur vie sera plus morose
Notre avenir, c'est la minute d'après le but, anticiper
Prévenir avant de se faire clouer
Clouer, clouer sur un banc rien d'autre à faire, on boit de la bière
On siffle les gazières qui n'ont pas de frère
Les murs nous tiennent comme du papier tue-mouches
On est là, jamais on s'en sortira, Satan nous tient avec sa fourche
Fourche, enfourcher les risques seconde après seconde
Chaque occasion est une pierre de plus ajoutée à nos frondes
Contre leurs lasers, certains désespèrent, beaucoup touchent terre
Les obstinés refusent le combat suicidaire
Cidaire, sidérés, les dieux regardent, l'humain se diriger vers le mauvais
Côté de l'éternité d'un pas décidé
Préfèreront rôder en bas en haut, on va s'emmerder
Y'a qu'ici que les anges vendent la fumée
Fumée, encore une bouffée, le voile est tombé
La tête sur l'oreiller, la merde un instant estompée
Par la fenêtre, un cri fait son entrée, un homme se fait braquer
Un enfant se fait serrer, pour une Cartier menotté
Menotté, pieds et poings liés par la fatalité
Prisonnier du donjon, le destin est le geôlier
Le teurf l'arène on a grandi avec les jeux
Gladiateur courageux, mais la vie est coriace, on lutte comme on peut
Dans les constructions élevées
Incompréhension, bandes de gosses soi-disant mal élevés
Frictions, excitation, patrouilles de civils
Trouille inutile, légendes et mythes débiles
Haschich au kilo, poètes armés de stylo
Réserves de créativité, hangars, silos
Ca file au bloc 20, pack de Heineken dans les mains
Oublier en tirant sur un gros joint
Princesses d'Afrique, fille mère, plastique
Plein de colle, raclo à la masse lunatique
Economie parallèle, équipe dure comme un roc
Petits Don qui contrôlent grave leurs spots
On pète la Veuve Cliquot, parqués comme à Mexico
Horizons cimentés, pickpockets, toxicos
Personnes honnêtes ignorées, superflics, Zorros
Politiciens et journalistes en visite au zoo
Musulmans respectueux, pères de famille humbles
Baffles qui blastent la musique de la jungle
Entrées dévastées, carcasses de tires éclatées
Nuée de gosses qui viennent gratter
Lumières oranges qui s'allument, cheminées qui fument
Parties de foot improvisées sur le bitume
Golf, VR6, pneus qui crissent
Silence brisé par les sirènes de police
Polos Façonnable, survêtements minables
Mères aux traits de caractère admirables
Chichon bidon, histoires de prison
Stupides divisions, amas de tisons
Clichés d'Orient, cuisine au piment
Jolis noms d'arbres pour des bâtiments dans la forêt de ciment
Désert du midi, soleil écrasant
Vie la nuit, pendant le mois de Rhamadhan
Pas de distractions, se créer un peu d'action
Jeu de dés, de contrée, paris d'argent, méchante attraction
Rires ininterrompus, arrestations impromptues
Maires d'arrondissement corrompus
Marcher sur les seringues usagées, rêver de voyager
Autoradios en affaire, lot de chaînes arrachées
Bougre sans retour, psychopathe sans pitié
Meilleurs liens d'amitié qu'un type puisse trouver
Génies du sport faisant leurs classes sur les terrains vagues
Nouvelles blagues, terribles techniques de drague
Individualités qui craquent parce que stressées
Personne ne bouge, personne ne sera blessé
Vapeur d'éther, d'eau écarlate, d'alcool
Fourgon de la Brink's maté comme le pactole
C'est pas drôle, le chien mord enfermé dans la cage
Bave de rage, les barreaux grimpent au deuxième étage
Dealer du hashich, c'est sage si tu veux sortir la femme
Si tu plonges, la ferme, pas drame
Mais l'école est pas loin, les ennuis non plus
Ca commence par des tapes au cul, ça finit par des gardes à vues
Regarde la rue, ce qui change ? Y'a que les saisons
Tu baves du béton, crache du béton, chie du béton
Te bas pour du laiton, est-ce que ça rapporte
Regrette pas les biftons quand la bac frappe à la porte
Trois couleurs sur les affiches nous traitent comme des bordilles
C'est pas Manille ok, mais les cigarettes se torpillent
Coupable innocent, ça parle cash, de pour cent
Oeil pour oeil, bouche pour dent, c'est stressant
Très tôt, c'est déjà la famille dehors, la bande à Kader
Va niquer ta mère, la merde au cul, ils parlent déjà de travers
Pas facile de parler d'amour, travail à l'usine
Les belles gazelles se brisent l'échine dans les cuisines
Les élus ressassent rénovation ça rassure
Mais c'est toujours la même merde, derrière la dernière couche
De peinture, feu les rêves gisent enterrés dans la cour
A douze ans conduire, mourir, finir comme Tupac Shakur
Mater les photos, majeur aujourd'hui, poto
Pas mal d'amis se sont déjà tués en moto
Une fois tu gagnes, mille fois tu perds, le futur c'est un loto
Pour ce, je dédie mes textes en qualité d'ex-voto, mec
Ici t'es jugé à la réputation forte
Manque-toi et tous les jours les bougres pissent sur ta porte
C'est le tarif minimum et gaffe
Ceux qui pèsent transforment le secteur en oppidum
Gelé, l'ambiance s'électrise, y'a plein de places assises
Béton figé fait office de froide banquise
Les gosses veulent sortir, les "non" tombent comme des massues
Les artistes de mon cul, pompent les subventions dsu
Tant d'énergie perdue pour des préjugés indus
Les décideurs financiers plein de merde dans la vue
En attendant, les espoirs foirent, capotent, certains rappent
Les pierres partent, les caisses volées dérapent
C'est le bordel au lycée, dans les couloirs on ouvre les extincteurs
Le quartier devient le terrain de chasse des inspecteurs
Le dos a un oeil car les eaux sont truffées d'éceuils
Receuille le blé, on joue aux dés dans un sombre cerceuil
C'est trop, les potos chient sur le profil Roméo
Un tchoc de popo, faire les fils et un bon rodéo
La vie est dure, si on veut du rêve
Ils mettent du pneu dans le shit et te vendent ça Ramsellef
Tu me diras "ça va, c'est pas trop"
Mais pour du tcherno, un hamidou quand on a rien, c'est chaud
Je sais de quoi je parle, moi, le bâtard
J'ai dû fêter mes vingt ans avec trois bouteilles de Valstar
Le spot bout ce soir qui est le King
D'entrée, les murs sont réservés comme des places de parking
Mais qui peut comprendre la mène pleine
Qu'un type à bout frappe sec poussé par la haine
Et qu'on ne naît pas programmé pour faire un foin
Je pense pas à demain, parce que demain c'est loin